Marseille retrouve son podium

Giannelli Imbula, auteur de son premier but en Ligue 1 - -
Sur la pelouse du Vélodrome, Saint-Etienne avait l’occasion de prendre provisoirement à Monaco la première place de Ligue 1. Et si ce mardi soir fut effectivement celui des premières, avec trois buteurs qui n’avaient jamais trouvé le chemin des filets en championnat, c’est bien Marseille qui a réalisé la belle opération du jour avec un succès infiniment précieux aux niveaux mental et comptable (2-1). Après quatre matches sans victoire, le Olympiens ont ainsi livré une prestation solide pour se hisser à hauteur des Monégasques, ne laissant le trône qu’à la défaveur de leur différence de buts (+5 contre +7).
Après deux nuls et deux défaites, toutes compétitions confondues, les Phocéens avaient visiblement à cœur de ne pas céder au doute, avec une entame de match en fanfare. Un coup à gauche, un coup à droite, cet OM tout en largeur s’est échiné à chercher des décalages, et n’a pas tardé à en être récompensé. Sur un centre de Valbuena, Benjamin Mendy a ainsi vu sa reprise de l’intérieur du gauche rebondir avant de lober Ruffier, scotché devant sa ligne par l’improbable trajectoire (22e). De quoi donner des idées à Giannelli Imbula, qui n’avait jamais marqué non plus avant de doubler la mise quatre minutes plus tard, à la réception d’un centre de Fanni (26e).
Au Vélodrome, les Verts n'y arrivent pas
Malmenés, les Verts profiteront d’un coup de pouce de M. Enjimi, sifflant un penalty sur une main de Romao pourtant collé au corps dans le coin droit de la surface, pour relever la tête. Au but de Ghoulam (32e) succèderont trois belles occasions, notamment une reprise d’Hamouma consécutive à un coup du foulard de Mollo (42e), bien contrée par Mendes. Mais il en fallait plus pour que les Stéphanois, qui ne se sont plus imposés à Marseille depuis… 1979, fassent mentir les statistiques.
Dans une deuxième période aussi ennuyeuse que la première fut haletante, seulement marquée par la blessure de Mollo, sur un tacle assassin d’André Ayew (62e), Marseille s’est contenté de gérer son avantage. En l’absence de Brandao, sans lequel ils ne gagnent que 27% de leurs matches (55% avec lui), les hommes de Christophe Galtier n’ont jamais trouvé la clé, malgré leurs efforts de fin de rencontre. Ils quittent donc logiquement le podium, tandis que l’OM retrouve des couleurs et confirme qu’il faudra compter avec lui encore quelque temps dans les hauteurs du classement.
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