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Marseille se heurte à un mur

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Marseille et Monaco se sont quittés sur un score nul et vierge dans une partie que les Marseillais ont dominé mais au cours de laquelle ils ont fait preuve d’une extrême maladresse.

Monaco n’est pas Liverpool. Pourtant 5 jours après on s’y serait cru. Même endroit, le Vélodrome. Monaco joue en rouge comme Liverpool. Mais on ne s’y est pas cru dans le jeu. Ce match aussi les Marseillais auraient pu le gagner, auraient du le gagner. Ils ont malmené Monaco, surtout en deuxième période mais ils ont affiché de cruelles défaillances à la finition. Niang, Koné, Ben Arfa, tous ont plus ou moins raté leur mission. La faute à un excellent Stéphane Ruffier dans les cages monégasques et à un manque de rythme évident. Tout est allé moins vite que mardi. Marseille a laissé filer trois points évidents et laissé s'éloigner Lyon. Les Gones comptent maintenant 4 points d’avance sur les joueurs d’Eric Gerets au classement.

De son côté, Monaco a confirmé son redressement avec quelques belles phases et une grosse pression physique, parfois très limite, sur les Marseillais et notamment Mathieu Valbuena. Les hommes de Ricardo sont rentrés sur le Rocher avec le point qu’ils étaient venus chercher. Park et Nimani ont été intéressants dans leur complicité. Le club de la Principauté avance à son rythme.

Sous les sifflets du Vélodrome

Marseille a posé sa patte sur le match dès la première mi-temps grâce à Karim Ziani et Mathieu Valbuena. Ensemble, ils ont bien été les seuls à tenter de porter l’OM vers l’avant. Et Ziani aurait même pu ouvrir le score si Ruffier n’était pas superbement intervenu au quart d’heure de jeu après un tir de Koné repoussé. Sur un centre tir de Valbuena Ruffier se détendait bien et d’une belle claquette sortait le danger. C’est Nimani qui a failli refroidir tout le Vélodrome juste avant le retour aux vestiaires mais le jeune monégasque a loupé sa frappe. Lors des 45 dernières minutes, Marseille a joué tout seul, les occasions se sont multipliées, poteau de Niang, tête de Grandin, tout y est passé mais rien n’est rentré. Le pressing marseillais s’est accentué avec le temps mais rien n’y a fait. 0-0, c’est assez rare pour le signaler dans une rencontre du dimanche soir. C’est l’OM qui sort perdant de ce match. Sous les sifflets du Vélodrome, les Phocéens ont calé alors qu’il n’avait pas le droit d’obtenir autre chose que la victoire. Marseille toussote et s'est heurté à ce mur monégasque, assez solide pour protéger l'avance lyonnaise au classement.

La rédaction