Mbokani : « Monaco est un tremplin pour moi »

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Dieumerci, comment jugez-vous la L1 et vos débuts avec l’AS Monaco ?
Pour le moment, ça se passe très bien. Je m’adapte progressivement. Le championnat français est de bonne qualité. Je suis heureux d’être à Monaco. Mais je dois désormais marquer. Je suis venu pour cela. Je suis très ambitieux pour moi et pour Monaco.
Monaco vous a acheté cet été pour 7 millions d’euros. Ressentez-vous une certaine pression compte tenu de cet investissement important pour le club ?
Non, je ne ressens rien. Je n’ai pas la pression. Je sais gérer ça. Je dois simplement marquer des buts. J’espère en marquer plus qu’en Belgique. Je n’ai joué que deux matchs. L’équipe est très bonne. On a un bon collectif. Tout est réuni pour que cela se passe bien. A mon avis, Monaco peut jouer le Top 5. C’est possible compte tenu des qualités de cette équipe.
« Dieumerci ? C’est mon père qui l’a trouvé »
Pourquoi avez-vous opté pour Monaco alors que des clubs aussi prestigieux que Liverpool ou Hambourg vous avaient également approchés ?
Beaucoup de grands clubs m’ont suivi depuis que je suis arrivé en Belgique. Mais je voulais franchir des étapes avant de signer dans un grand club. Je ne voulais pas aller trop vite. Monaco est un tremplin pour moi. Si je joue bien ici, je pourrais éventuellement signer dans un plus grand club. J’ai pris la décision de venir à Monaco avec ma femme et mon agent. Liverpool avait fait une offre mais j’avais déjà donné mon accord à Monaco. Je ne pouvais pas revenir en arrière.
Marseille vous avait également sollicité lorsqu’Eric Gerets était aux manettes…
Oui, j’en avais entendu parler à l’époque. Marseille avait parlé avec mon président au Standard. Mais personnellement, je n’ai parlé à personne de Marseille.
D’où vient votre prénom singulier, Dieumerci ?
C’est mon père qui l’a trouvé. Je suis né huit ans après mon frère ainé. Lorsque je suis arrivé au monde, mon père a dit « Dieu merci ». Et c’est resté !