Ménez a montré la voie

Auteur du premier but parisien face à Marseille (2-1), ce dimanche, Jérémy Ménez a été l’un des artisans du premier succès du PSG depuis un mois. L’international français a affiché un visage volontaire après une période délicate.

Sa période de disette a concordé avec la mauvaise passe du PSG. Ce dimanche, Jérémy Ménez s’est réveillé et le PSG a gagné. Contre Marseille (2-1). Un clin d’œil loin d’être anecdotique pour le natif de Longjumeau (Essonne) en région parisienne. Dans une attaque à trois, l’ancien Romain a brillé après un mois difficile. La dernière fois que le club parisien a gagné, c’était en partie grâce à l’ancien Monégasque, passeur décisif pour Kévin Gameiro à Dijon (2-1) le 11 mars dernier. Dimanche, il a inscrit son cinquième but de la saison (1-0, 6e), le premier depuis le 4 mars face à Ajaccio (4-1).

Il a ensuite guidé Nene et Javier Pastore, ses deux partenaires en attaque. « Ce ne sont pas de purs attaquants, donc j’essaie de demander le ballon en profondeur pour libérer des espaces aux autres », a-t-il expliqué à la mi-temps au micro de Canal +. Souvent raillé pour ses excès d’individualisme, Menez s’est mis au service du collectif en ne rechignant pas à défendre. Loin de l’impression laissée lors de ses dernières sorties et du visage affiché au match aller (défaite 3-0). Il aurait aussi pu délivrer sa onzième passe décisive de la saison sur un service impeccable vers Nene, que ce dernier n’a pas converti en but (56e).

Le joueur formé à Sochaux s’est ensuite démené pour endiguer les offensives marseillaises et remettre son « club de cœur » sur la voie du titre. « C’était un match hyper important pour nous surtout face à Marseille, a-t-il reconnu. On a perdu beaucoup de points bêtement ces derniers temps. » Remplacé à la 86e minute de jeu par Mamadou Sakho, il a reçu une ovation méritée du Parc des Princes qui ne l’a pas toujours épargné. Une juste récompense.