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Mercato: cinq choses à savoir sur Raphinha, nouvelle recrue de Rennes

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Rennes a frappé fort en recrutant l’ailier brésilien, Raphinha (22 ans), contre 20 millions d’euros et devant une concurrence aiguisée. Ailier vif, doté d'une bonne frappe, il a pour mission de remplacer Ismaïla Sarr.

Représenté par Deco, il est arrivé très tôt en Europe

Raphinha, qui dispose également de la nationalité italienne, a gravi les étapes assez rapidement en quittant le Brésil pour l’Europe et Guimaraes à 19 ans en février 2016. Natif de Porto Alegre, le joueur n’a connu qu’un club au Brésil, Avai, club de la ville de Florianopolis qui est une filiale du… Sporting. S’il a d’abord rejoint Guimaraes, l’ailier était donc rapidement entré dans les radars des Lions. Avai, le club qu’il a quitté sans jouer avec les pros, va d’ailleurs percevoir une indemnité sur ce transfert (la presse brésilienne évoque 700.000 dollars, environ 640.000 euros). Il est représenté par Deco, ancien milieu portugais du FC Barcelone et de Chelsea passé également par le Portugal.

Vif et doté d’une bonne frappe

D’abord utilisé avec l’équipe B de Guimaraes lors des six premiers mois (5 buts en 16 matchs en 2016), Raphinha est vite devenu un titulaire indiscutable en équipe première (4 buts 6 passes en Primeira Liga en 2016-17) avant d’exploser la saison suivante (15 buts en 32 matchs de championnat) et d’être vendu au Sporting Portugal à l’été 2018. Rapide à la course et dans sa vitesse d’exécution, il préfère l’aile droite mais peut occuper d’autres postes offensifs. "Il peut jouer avec un attaquant dans une position axiale", a confié Stéphan qui envisage de l’intégrer dans "d’autres options". Doté d’une frappe sèche des deux pieds, il a davantage pêché à la finition la saison dernière (4 buts, 4 passes) en raison d’une blessure musculaire qui l’a gêné dans sa progression. Il a repris fort cet été (2 buts en 4 matchs) et quitte le Sporting avec deux titres au compteur (Coupe du Portugal et Coupe de la Ligue).

Le Sporting ne voulait pas le vendre

S’il est inconnu en France, Raphinha avait attiré l’œil de nombreuses équipes européennes, dont le FC Séville avec qui Rennes était à la lutte. La Fiorentina a également proposé 15 millions d’euros pour un joueur qui disposait d’une clause de cession fixée à 60. Le club attendait la moitié de cette somme, selon O Jogo. Il a finalement trouvé un accord avec Rennes sur les bases d’un montant fixe moins élevé (20 millions d’euros) mais en intégrant plusieurs bonus. Il pourrait donc devenir le joueur le plus cher de l’histoire du club devant son compatriote Severino Lucas, recruté contre 150 millions de francs en 2000).

"C’était un dossier très compliqué", a confié Olivier Létang, ce mardi en conférence de presse. "Le Sporting ne voulait pas le vendre et souhaitait le conserver encore un ou deux ans supplémentaires", a-t-il ajouté en expliquant que des évènements avaient permis au club breton de s’engouffrer dans la brèche. Les renforts de Yannick Bolasie et Fernando n’y sont certainement pas étrangers.

Il connaît déjà plusieurs joueurs de Ligue 1

Raphinha n’arrive pas en terrain totalement inconnu en Ligue 1, ni à Rennes. En Bretagne, il a déjà retrouvé Ronan Salin, gardien revenu au club cet été en provenance du Sporing Portugal où les deux joueurs se sont donc côtoyés la saison dernière. “Romain Salin a été très important dans ma prise de décision, il m’a très bien parlé du club, a-t-il confié, ce mardi lors de sa présentation. Le président a aussi été très important (Olivier Létang), il m’a expliqué le projet du club, m’a convaincu que c’était le bon pour mon évolution de carrière”. Raphinha a également évolué aux côtés de Prince Gouanno (Amiens) et de Ghislain Konan (Reims) à Guimaraes en 2016-17. Il a déjà croisé la route de l’OM lors de la saison 2017-18 de Ligue Europa. 

Sponsorisé par adidas

Le potentiel de l’ailier brésilien n’a pas échappé à adidas qui est devenu l’équipementier du joueur. Ce dernier s’affiche régulièrement sur les réseaux sociaux avec des équipements de la marque aux trois bandes. A Rennes, il portera une autre marque, Puma, détenue par Keiring, la holding de la famille Pinault, propriétaire du Stade Rennais.

Nicolas Couet