Monaco laisse filer Paris

Accroché à Lorient ce samedi (2-2), Monaco compte désormais cinq points de retard sur le PSG en tête de la L1. L’ASM n’aura donc pas le droit à l’erreur dimanche prochain, lors de la réception du club de la capitale.

Depuis la mi-août, ils essayent de suivre le rythme infernal imprimé par le PSG. Moins flamboyants, moins puissants que les Parisiens, les Monégasques s’accrochent tant bien que mal. Mais l’écart, à défaut d’être définitif, s’est creusé ce samedi. En déplacement à Lorient, l’ASM n’a pu rapporter mieux qu’un point (2-2). Un bon résultat, sur le papier, chez une équipe toujours compliquée à jouer au Moustoir, surtout vue la physionomie du match. Mais après la victoire parisienne de ce vendredi contre Bordeaux (2-0), ce match nul résonne comme une défaite pour le club de la Principauté.

En attendant les renforts de Dimitar Berbatov et d’Aymen Abdennour, les deux gros coups de cette fin de mercato, Monaco s’essouffle. Sur un terrain synthétique censé convenir aux James Rodriguez et autres Joao Moutinho, rien n’a tourné comme prévu. Sans Jérémy Toulalan (suspendu) ni Ricardo Carvalho (forfait de dernière minute), les hommes de Claudio Ranieri ont paru déboussolés, incapables de mettre en place leur jeu pourtant de plus en plus rôdé. Et les Merlus n’ont pas laissé passer cette chance.

Kurzawa encore buteur

Comme depuis août 1998, les Bretons n’ont pas perdu à domicile contre Monaco. En très grande partie grâce à son duo d’attaque. Vincent Aboubakar, de la tête (1-0, 12e), puis Jérémie Aliadière d’une reprise de près (2-1, 73e) ont inscrit les deux réalisations qui auraient dû permettre aux Lorientais de l’emporter. Mais le deuxième but en deux matches de Valère Germain (1-1, 41e), puis le quatrième en six journées de Layvin Kurzawa (2-2, 87e), ont permis aux visiteurs de ramener un nul heureux.

Claudio Ranieri a donc une semaine pour remobiliser ses troupes. Car dimanche prochain, c’est le PSG qui se présentera à Louis II. Avec cinq points de retard sur les Parisiens, l’ASM n’a plus le droit à l’erreur. Même un match nul, comme à l’aller (2-2), serait une mauvaise opération dans la course au titre, qu’ils sont les seuls à encore pouvoir contester aux coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic. Pour relever le défi, Abdennour et Berbatov ne seront pas de trop.

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Alexandre Alain