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Montanier : « Battre l’OM ? C’est du 100 contre 1 »

L'entraîneur valenciennois attend l'OM.

L'entraîneur valenciennois attend l'OM. - -

L’entraîneur de Valenciennes, s’attend à un déplacement très difficile à Marseille, ce dimanche (21h), pour le compte de la 23e journée de L1.

Philippe, comment abordez-vous votre prochain déplacement à Marseille ?
Je suis un peu étonné que tout le monde leur tombe dessus. Depuis la reprise, ils ont perdu un seul match face à Montpellier, grâce à un exploit individuel d’Aït-Fana (NDLR : l’OM s’est incliné 2-0). Cette rencontre était très équilibrée et Marseille aurait même pu l’emporter. On se prépare à affronter une grosse équipe. Ils viennent de se qualifier pour la finale de la Coupe de la Ligue, face à Toulouse (2-1), en étant très combatifs. La tâche s’annonce ardue mais passionnante. On n’a pas besoin de motivation pour jouer ce genre de match. Marseille et le Vélodrome restent une équipe et un stade mythiques.

Pensez-vous être plus frais physiquement, vu que vous n’avez pas joué ?
Les 120 minutes qu’ils ont dans les jambes ne vont pas peser lourd. Le mental va vite effacer la fatigue. Et ils disposent d’un effectif assez large, avec une ligne d’attaque très varié et très performante. Ils seront dans le rythme et heureux de s’être qualifiés pour la finale. Leur victoire ne fait que les renforcer. On devra être très fort physiquement. L’OM est dans une très bonne dynamique mais on n’a rien à perdre. On va essayer de faire déjouer tous les pronostics, nous sommes à 100 contre 1, mais on a les armes pour les embêter.

Comment jugez-vous votre parcours après vingt-deux journées de championnat ?
On reste sur deux matchs sans défaite : une victoire et un nul. On va essayer de faire continuer notre invincibilité. On peut faire de très bonnes choses à l’extérieur, en étant costauds. On est capable de faire front face à une grosse équipe comme l’OM, même chez eux. Nous sommes onzième du classement - lorsque nous étions troisième (NDLR : lors de la 16e journée), nous savions que ce n’était pas notre place. On a l’ambition de faire mieux, mais il ne faut pas oublier surtout le nombre de points (32) que l’on a atteint après 22 journées. L’an dernier, nous en avions dix de moins. On est satisfait de notre régularité. On reste humble, car toutes les équipes sont très proches, pour le moment on n’a pas encore nos 42 points, synonyme de maintien généralement, qui reste notre obsession.

La rédaction - Jean Bommel