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Climat de tension pour René Girard et les montpelliérains

Climat de tension pour René Girard et les montpelliérains - -

Semaine agitée pour Montpellier. Sévèrement battus à Bordeaux samedi (2-4), les Héraultais se sont fait remonter les bretelles par Louis Nicollin. Une sortie du président qui ajoute au climat de tension, déjà palpable depuis plusieurs semaines.

René Girard est arrivé ce mercredi en conférence de presse, le visage fermé. La gifle reçue à Bordeaux samedi et le coup de gueule de son président dans le vestiaire lundi étaient visiblement encore dans tous les esprits. Choix du futur entraîneur, hausses de salaire, gestion du départ de Mapou Yanga-Mbiwa : tout y est passé. Ajoutez à cela un début de saison catastrophique pour un champion en titre et un parcours européen désastreux…

Mais les propos de Loulou auraient été bénéfiques, à en croire Anthony Mounier. « Il nous a dit qu’on avait un gros match qui arrivait et qu’il comptait sur nous. C’est normal que tout président soit proche de son équipe dans les moments difficiles. Cela nous a surtout motivés pour le match de vendredi. »

Nicollin charge son fils

Dans le viseur de Louis Nicollin : son fils, Laurent, dont il n’a pas compris les choix de recrutement et de renégociations de contrats, mais aussi René Girard. L’entraineur de la montée et du titre se sait en partance depuis le mois de mars et les propos de son président dans la presse. Mais si René Girard n’est pas l’homme le plus heureux du monde en ce moment, il n’est pas en guerre ouverte contre Louis Nicollin.

Un Girard qui ne semble plus se faire guère d’illusions sur une qualification européenne de son équipe, actuellement 7e). « Mathématiquement, tout est jouable, constate-t-il, mais je crois qu’il aurait fallu une dynamique beaucoup plus positive que ce qu’on a actuellement. »

Qui est la taupe ?

Finalement, ce qui mine le plus l’équipe et le staff, c’est la taupe. Le coup de gueule de Louis Nicollin a été rapporté aux journalistes par un Montpelliérain, qui a donc violé le secret du vestiaire. Une attitude qui a du mal à passer. Anthony Mounier est resté évasif, en conférence de presse : « Forcément, il y a quelqu’un qui a parlé, c’est dommage. »

Des informations avaient déjà filtré du vestiaire en novembre dernier, après la défaite contre Olympiakos, en Ligue des champions. « Qu’on le veuille ou non, quand on a quelque chose à jouer, c’est toujours bien que la dynamique soit générale », conclut Girard. Un message qui sonne comme un avertissement à deux jours d’un match délicat face à Lyon.

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Apolline Bouchery, avec Julien Landry à Montpellier