N comme Nicollin

Louis Nicollin aux côté de René Girard le soir du titre de champion de Montpellier - -
Du haut de ses 69 ans, Loulou Nicollin n’avait jamais vécu une année aussi dingue, folle et sublime. Trente-huit ans passés à la tête du club de Montpellier, et une année 2012 qui restera à tout jamais gravée dans le disque dur de ce… dur à cuire ! D’autant que le club héraultais a mis la manière pour se faire une place dans l’histoire et se hisser sur le toit de la Ligue 1.
Avec son petit budget de 60 millions d’euros, le MHSC y a en effet mis les formes en faisant tomber le PSG d’Ancelotti et son énorme budget de 300 M€. Ce succès historique face au monstre qatari, il le doit notamment à son coach, René Girard (sacré entraineur de la saison 2011-12), à Olivier Giroud, meilleur buteur du championnat avec 21 réalisations, ainsi qu’à Younes Belhanda, nommé meilleur espoir.
Un titre difficile à digérer
Si ce titre de champion de France fut long à digérer, comme en attestent les performances de Montpellier entre août et novembre aussi bien en championnat qu’en Ligue des champions, Loulou, lui, n’a jamais perdu son sens fleuri du verbe. « J'espère que Paris nous succédera, déclarait-il avant le début de l’actuelle saison. Ça va faire chier les Marseillais et ça me plaît ! Je trouve ça extraordinaire, ils vont se poignarder le cul ! Ça doit être terrible. » Du Loulou dans le texte.
Figure emblématique du football français, Louis Nicollin a tout connu avec Montpellier Hérault Sport Club. Des hauts, des bas. Des débuts sans le moindre sou, une arrivée au sommet du foot business. Les rangs amateurs, la qualification historique pour la Ligue des champions. Une descente en D2, une remontée dans l’élite. Mais toujours un amour foot pour le club de son cœur.