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Nantes-PSG: Gourcuff n'a pas aimé les fautes parisiennes

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Après la défaite de Nantes face au PSG ce mardi (1-2), Christian Gourcuff n’a pas caché son amertume à propos des fautes parisiennes pour stopper les contre-attaques. Une tactique qu’il n’apprécie pas du tout, personnellement.

Les Nantais ont-ils manqué d’agressivité face aux stars parisiennes ? La question n’a pas vraiment plu à Christian Gourcuff, après la défaite face au PSG ce mardi soir à la Beaujoire lors de la 23e journée de Ligue 1 (1-2). Et il a directement dévié le débat vers la propension parisienne à stopper rapidement le jeu pour éviter des situations potentiellement difficiles, se demandant clairement si son homologue, Thomas Tuchel, pouvait imposer à ses joueurs de faire ces fautes.

"Ça, c’est quelque chose qui m’énerve, quand même, a répondu l’entraîneur du FC Nantes à propos de ce manque d’agressivité de ses joueurs. Reprocher de ne pas faire des fautes, ça montre bien le raisonnement, c’est incroyable. C’est vrai que les Parisiens, les fautes à la perte de balle, ça casse les contre-attaques. Je ne sais pas que ce Tuchel demande. Mais c’est quasiment stratégique. Si, moi, il faut que je dise à mes joueurs de faire des fautes, j’arrêterai d’entraîner."

"On a eu la capacité de les mettre en grosse difficulté"

Christian Gourcuff avait donc des regrets ce mardi soir. Mené 2-0 à l’heure de jeu (Icardi 29e, Kehrer 57e), le FC Nantes a réussi à faire douter le PSG en fin de match après l’erreur de Presnel Kimpembe ayant amené le but de Moses Simon (68e). Mais Keylor Navas a tenu bon pour préserver le succès parisien.

"Je ne vais pas résumer les matchs aux 25 dernières minutes, analyse Christian Gourcuff. La première mi-temps, on a été très bien organisé, en leur laissant un minimum d’espaces. On avait des insuffisances surtout dans la remontée du ballon. On a trop subi. Le regret, c’est de prendre le deuxième but, qui complique les choses. Quand ils ont relâché un peu la pression, on a eu la capacité de les mettre en grosse difficulté. Je n’oublie pas les grosses occasions qu’ils se sont créées, mais on a eu les occasions pour revenir. C’était un match vivant."

LP avec PYL