Nice: "Ce mail, je ne l’ai toujours pas vu", Rivère sort du silence sur l'affaire Galtier

C’est une parole qui était attendue depuis plus d’une semaine. Silencieux depuis les révélations sur l’affaire Christophe Galtier, le président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, s’est exprimé pour la première fois jeudi avant le coup d’envoi du quart de finale retour de Ligue Europa Conférence entre le Gym et le FC Bâle à l’Allianz Riviera. Au micro de RMC, le patron des Aiglons s’est réfugié derrière l’enquête (il a été auditionné) pour en dire le moins possible.
"On a demandé à nos salariés de ne pas trop parler"
"Notre rôle était de protéger le groupe par rapport à cet événement. J’ai passé une année entière avec Julien Fournier et Christophe Galtier. Eux se voyaient tous les jours. Moi de temps en temps. Ineos a fait un communiqué. Pour nous c’est très simple. On a voulu protéger ce match. On a demandé à nos salariés de ne pas trop s’exposer, de ne pas trop parler. Il y a une enquête. J’ai donné tout ce que j’avais à donner. Chacun aura la liberté de s’exprimer sur ce sujet. Je ne vais pas entrer aujourd’hui dans les détails. J’ai réservé ça à l’audition. Les choses suivront leur cours. Je pense que cette enquête va prendre un certain temps. On verra bien ce que ça donne."
Chez nos confrères de Nice-Matin, Jean-Pierre Rivère en a dit un peu plus sur le fond de l’affaire et notamment sur le fameux email de l’ex-directeur sportif Julien Fournier adressé à sa direction dans lequel il dénonce des propos racistes et discriminatoires de l'actuel entraîneur du PSG : "Julien Fournier m’a dit un jour: "Je vais écrire un courrier à Ineos." Il n’a pas souhaité m’en donner le contenu, ce que je respecte. Ce mail, je ne l’ai toujours pas vu. Je n’ai eu que les éléments rapportés par le journaliste M. Molina. Point barre. Ce que j’ai entendu, vu, compris, pas compris, je ne vais pas vous le dire. J’ai donné tout ce que je pouvais aux enquêteurs lors de mon audition", a répété le président niçois.