Nice: parti aux urgences après Strasbourg, Haise a craint un "problème neurologique"

Les nouvelles sont bonnes pour Franck Haise. "Je vais mieux", a-t-il dit en conférence de presse, trois jours après un passage aux urgences à la suite d'une migraine. "J'ai fait des examens dimanche soir et hier encore. Ça a permis de voir que j'ai (...) une bonne hypertension artérielle", a expliqué l'entraîneur de l'OGC Nice, mercredi 27 novembre, à la veille de la réception du Rangers FC en Ligue Europa.
"Comme j'ai eu un problème important et qu'on a pu craindre à un moment un problème neurologique, c'est pour ça que j'ai été emmené aux urgences. Le traitement est en cours depuis aujourd'hui, ça va bien", a-t-il précisé. "Ça permet juste de rappeler qu'il faut creuser un peu de temps en temps. C'était très bien et ça m'a permis de me rendre compte qu'il y avait un problème à gérer. C'est le bon côté des choses".
"Je suis à 100%"
La petite frayeur est survenue dimanche soir lors de la victoire 2-1 de l'OGCN contre le RC Strasbourg. Les Aiglons n'avaient pris l'ascendant qu'en seconde période avec les buts de Melvin Bard (54e) et d'Abakar Syllar contre son camp (62e), alors que Dilane Bakwa avait ouvert le score à la 19e. "Si on avait mis le but plus tôt contre Strasbourg, peut-être que je n'aurais pas eu cette douleur intense dans la tête", a souri Franck Haise.
Jeudi soir, à l'Allianz Riviera, Franck Haise va "vivre comme d'habitude" son match. "Si je suis devant vous, et avec mon groupe, c'est que je suis à 100%. Sinon on aurait fait d'autres choix. Je vais vivre (ce match) avec eux, intensément quand il faudra être intense, calme quand il faudra être calme. Ce que j'ai vécu dimanche soir en fin de match, ça ne m'était jamais arrivé alors que ça fait 21 ou 22 ans que j'entraîne".
"Tous les entraîneurs haïssent la défaite. Tous, a-t-il martelé. Après, on le vit chacun à notre manière: on intériorise, on extériorise. C'est sûr que c'est un métier de passion. Comme tous ces métiers, on a parfois du mal à l'évacuer de notre réflexion, de notre cerveau. Parfois, ça peut faire mal au crâne".