
Nice-PSG : Paris en quête de sérénité

Ezequiel Lavezzi - -
Une défaite en championnat par-ci, une élimination en Coupe de la Ligue par-là… Si les discours restent résolument optimistes du côté du PSG, les quelques contre-performances qui émaillent le parcours parisien n’aident pas à maintenir un climat de sérénité autour du club. En conférence de presse, Carlo Ancelotti, quoique le visage plus tendu qu’à l’accoutumée, fait illusion. Mais certains détails ne trompent pas…
« Je pense que les joueurs ont la confiance et l’attitude pour devenir une équipe de très haut niveau, analyse l’entraîneur de Paris. En ce moment, nous ne sommes pas une équipe de très haut niveau, mais nous sommes en train de travailler. Ce que nous avons fait pour l’instant n’est pas exceptionnel mais c’est pas mal. Nous sommes qualifiés pour les huitièmes de finale en Ligue des champions et nous sommes à la lutte pour la première place en L1. Ce sont les objectifs que nous nous sommes fixé. L’équipe doit s’améliorer mais nous avons montré des choses positives ». Jusque-là tout va bien.
Ancelotti et Ibra agacé par les bavards du vestiaire
Sauf que, au moment d’aborder les sujets un peu plus épineux, le technicien italien trahit quelques… incongruités, pour traduire cela de manière consensuelle. « Parfois nous avons été solidaires, quelquefois moins. Mais non, il n'y a pas de tensions. Il y a juste quelques joueurs qui parlent aux journalistes. C'est bizarre de lire que des joueurs ont parlé. C'est la première fois de ma carrière que ça m'arrive. Traditionnellement, le vestiaire est un endroit sacré et ce qu'il s'y dit ou s'y fait ne doit pas sortir. Mais bon, c'est une nouvelle expérience pour moi. »
Une expérience nouvelle… Dans la bouche d’un homme qui a plus de 30 ans de carrière au plus haut niveau, à la fois comme joueur puis entraîneur, l’expression fait gentiment sourire. Et ce second degré dans les règles de l’art esquisse les contours d’un vestiaire pas forcément apaisé. Une impression renforcée par le coup de gueule d’Ibrahimovic, qualifiant d'inadmissibles les fuites médiatiques au sujet de ses propos à la mi-temps de PSG-Troyes - pour lesquels il s'est d'ailleurs excusés -, ou encore la réponse surprenante d’Ezequiel Lavezzi, interrogé sur les leaders de l’équipe. « Ce sont des choses très personnelles qui doivent rester dans le vestiaire. Ça ne doit pas sortir », rétorque l’Argentin, à une question qui semblait pourtant parfaitement inoffensive. Alarmant ? Non. Intrigant, forcément, même s’il semble difficile d’en tirer des conclusions. En l’état, la certitude reste qu’une victoire à Nice, ce samedi, ne pourra vraiment pas faire de mal.
Le titre de l'encadré ici
PSG : Burrda Sport pourrait concurrencer Nike|||
Alors que le contrat qui lie le PSG à son sponsor officiel, Nike, court jusqu’en 2014, se pose déjà la question de l’après… Nike serait prêt à engager entre 13 et 16 millions d’euros par an, alors que le PSG souhaiterait en obtenir près de 20 millions. A titre comparatif, Manchester City touche 30 millions d’euros. Le contrat qui lie les deux parties permet d’engager des négociations exclusives, avant que le PSG ne puisse entamer des discussions avec une autre marque. Mais Nike devrait malgré tout avoir affaire à un concurrent très sérieux : Burrda Sport, détenu par… QSI, et dont le dirigeant s’appelle Laurent Platini, le fils du président de l’UEFA, ancien salarié du PSG. Selon une source proche de QSI, « les doutes sur le fait de quitter Nike portent sur l’exposition de l’équipement. Avec Burrda, Paris disposerait de plus d’argent mais d’une exposition beaucoup moins importante ». Du côté de Nike, selon une source interne « l’inquiétude est bien présente. On ne sait pas si c’est un coup de pression réel ou un coup de poker ». Affaire à suivre…