Nouvelle défaite, tension avec les supporteurs, incertitude sur le prochain coach: à Reims, la crise n'est pas passée

Rien ne va plus à Reims, 14e de Ligue 1 et qui n'a plus gagné en championnat depuis le 10 novembre dernier. Après la défaite face à Angers ce dimanche 16 février 2025, dans le cadre de la 22e journée, les supporteurs ont manifesté leur colère. Sur le banc rémois, c'est le grand flou.

Qu'il semble loin ce 3-0 infligé au Havre, le 10 novembre dernier. C'est la date de la dernière victoire du Stade de Reims en Ligue 1 cette saison. Depuis, rien ne va plus: tombé face à Angers (1-0) ce dimanche, dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1, le club rémois est 14e du classement et voit la zone de danger se rapprocher petit à petit.

Hormis ce quart de finale de Coupe de France à jouer... contre le SCO, peu de raisons de se réjouir. Le départ de Luka Elsner, viré le 3 février après la défaite contre Nantes, n'aura pas servi d'électrochoc. Après le revers du jour, les joueurs ont été répondre à la colère des supporteurs en tribune.

"La seule différence c'est qu'on formait une équipe qui n'existe plus"

Comment relancer la machine? Samba Diawara, entraîneur intérimaire depuis le départ d'Elsner, semble lui-même sans solution: "Le talent est présent, je ne pense pas qu'il ait disparu en quelques mois. La seule différence c'est qu'on formait une équipe qui n'existe plus. C'est malheureux à dire mais c'est un constat. Quand on regarde le Stade de Reims jouer, on ne voit pas une équipe. C'est un grand problème dans un sport collectif et quand on est un club qui survit pour rester en Ligue 1."

"Si j'avais les solutions, je vous les donnerais. Pour pouvoir gagner des matchs, ça ne peut pas se faire seul, ça doit se faire collectivement. Et ce collectif là n'existe pas", conclut-il sur DAZN. En conférence de presse, le technicien a confié qu'un point était prévu en début de semaine à ses dirigeants pour décider de la suite. En pleine crise des droits TV, la situation n'est pas réjouissante: le déplacement à Rennes, le wee-end prochain, s'annonce déjà très important.

A.Bouchery avec AT