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OL: Bosz répond aux rumeurs sur son avenir, après les déclarations d'Aulas

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Le coach néerlandais de l’OL (10e), Peter Bosz, a assuré ne pas se sentir menacé en ce début d’année, alors que son équipe, poussive face à Troyes (1-0) est encore loin des ambitions affichées par Jean-Michel Aulas, irrité par la situation.

Au moins, Lyon a gagné et mis fin à une série de matchs sans victoire qui durait depuis le mois de novembre. Ce succès par le plus petit des écarts sur la pelouse de Troyes (1-0) permet à Peter Bosz, l’entraîneur, d’écarter au moins un temps la menace brandie par son président, Jean-Michel Aulas. L’emblématique patron de l’OL a posé un ultimatum à son entraîneur auquel il a donné deux mois pour redresser la barre, alors que les résultats, tout comme les progrès dans le jeu, ne sont pas significatifs depuis son arrivée.

Bosz: "On a tremblé à la fin"

"Je n’ai pas peur de ça, pas du tout, a-t-il assuré en conférence de presse, le sourire au coin des lèvres. Même si on avait perdu aujourd’hui, j’aurais été l’entraîneur de l’OL vendredi (contre Saint-Etienne). Je n’ai pas peur de ça, je n’ai pas ça à l’esprit. Ce n'est pas dans ma tête, car si cela était le cas, je ne serais pas concentré à 100% sur le match. Et c’est ce que je demande aux joueurs, donc je me l’applique à moi-même."

Une semaine après avoir bousculé le leader incontestable du championnat, le PSG (1-1), les Lyonnais n'ont pas été aussi brillants dans l'Aube mais ont fait le nécessaire pour l'emporter après cinq matches sans victoire en Ligue 1. Avec plus d'efficacité, ils auraient ainsi pu se mettre à l'abri dès la première période, notamment après le but de Moussa Dembélé sur penalty (33e). "On a tremblé à la fin car il n'y avait que 1 à 0, a constaté Peter Bosz. On aurait dû marquer trois ou quatre buts. Si la dernière passe ou les centres étaient meilleurs, on aurait eu plus d'occasions."

QM