OM : face aux attaques, Payet se pose en victime

Dans une interview accordée au site officiel de l’Olympique de Marseille, Dimitri Payet revient sur la polémique déclenchée par ses insultes vociférées dans les couloirs du Stade Vélodrome, dimanche dernier après le match contre Lyon (0-0). Le Marseillais s’estime victime d’un « amalgame scandaleux et infondé ».

Une polémique en chassant une autre, mardi, après deux journées en boucle sur les propos de Zlatan Ibrahimovic à l’issue du match Bordeaux-PSG (3-2), ce fut au tour de Dimitri Payet de se retrouver dans l’œil du cyclone. En cause, des insultes vociférées dans les couloirs du Vélodrome au cœur d’une fin de match houleuse après la rencontre entre Marseille et Lyon (0-0), et rendues publiques ce mardi. « Arrêtons vite, s’il vous plaît, toute comparaison entre les événements du stade Jacques-Chaban-Delmas à Bordeaux et mes propos dimanche soir au Stade Vélodrome. Il y a un amalgame scandaleux et infondé, se défend l’ancien Stéphanois sur le site officiel de l’OM ce mercredi. Depuis deux jours, je suis jugé pour des faits que l’on ne peut me reprocher. C’est insupportable. Comment pourrait-on me reprocher des propos déplacés envers les arbitres alors qu’ils étaient encore sur la pelouse au moment où je m’exprime ? »

Convoqué le 9 avril avec Ibrahimovic

Pour répondre de son attitude, Dimitri Payet a été convoqué par la commission de discipline de la LFP, le 9 avril prochain. Comme Ibrahimovic. « Stop ! Ça suffit. Où va-t-on ? Il est hors de question qu’un environnement médiatique essaie de fausser la fin du championnat. L’OM compte sur moi pour les dernières rencontres. Et je compte bien répondre présent », s’emporte le Marseillais, qui, en cas de suspension après son audition, pourrait manquer plusieurs matchs clés dans la course au titre, comme le déplacement à Bordeaux (12 avril) ou la réception de Monaco (9 mai).

« Je le vis mal, très mal »

S’il reconnait qu’il aurait pu surveiller son langage, l’international français n’est pas passé par la case excuses, comme l’avait fait Zlatan Ibrahimovic quelques heures à peine après le match à Bordeaux. Car cette polémique, Payet estime en être une victime. Comme son club. « Je le vis mal, très mal. C’est une nouvelle injustice après le scénario de dimanche. […] Ces manœuvres pour nous affaiblir sont encore plus grossières que mes propos. La vraie question est de savoir à qui profite ce lynchage médiatique ? »

R.F