OM: Garcia défend avec ardeur les entraîneurs français… et notamment Genesio

Il est peut-être le meilleur avocat des entraîneurs français, qui ont totalement disparu des bancs des grands championnats étrangers avec le renvoi de Claude Puel par Leicester. Rudi Garcia, qui a été entraîneur de l’AS Rome pendant deux ans et demi (été 2013-hiver 2016), a pris leur défense ce vendredi en conférence de presse.
"J’ai toujours été quelqu’un qui défendait la corporation parce qu’on fait un métier difficile, a expliqué le coach de l’OM. Et je ne vois pas pourquoi les entraîneurs français seraient moins bons que les autres. Vous (les médias, nldr) n’avez pas toujours été tendre avec les entraîneurs français. C’est à vous de nous aider. Quand il y a de la qualité, il faut le reconnaître. Ça permettra peut-être aussi de mieux nous vendre à l’extérieur. Si déjà, on n’est pas prophète en son pays, c’est un peu compliqué."
"Bruno (Genesio), c’est incroyable de voir qu’il peut être sur la sellette"
Et Rudi Garcia s’est notamment appuyé sur la situation de Bruno Genesio, en fin de contrat avec l’OL, pour appuyer son propos. "Je ne parle pas de mon cas personnel. Je pense à Bruno (Genesio) à Lyon, par exemple. Il fait un travail formidable. C’est incroyable de voir qu’il peut être sur la sellette. C’est assez vaste. J’adore Antoine Kombouaré, et c’est super, mais je ne vois pas pourquoi Olivier Dall’Oglio a quitté Dijon. Je connais les règles du jeu, ce n’est pas le souci. Ça arrivera encore à des coachs. Ça m’arrivera à moi."
"Si on veut être reconnu, il faut déjà qu’on sache se vendre, a ajouté Rudi Garcia. Notre syndicat le fait au maximum. Il y a un lobbying plus efficace dans d’autres pays, pour d’autres nationalités. Bien évidemment, il y a du talent partout. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je pense qu’on devrait être un peu plus cocorico. La formation des entraîneurs à la française, elle est bonne. On en a des bons, des entraîneurs. Il faut un peu les soutenir, si c’est possible (sourire)."