OM: Garcia veut "régler le problème des mains dans la surface"

Rudi Garcia était en conférence de presse avant le déplacement de l'Olympique de Marseille à Guingamp, samedi pour la 33e journée de Ligue 1. Interrogé sur le nombre de penalties concédés par l'OM, avec cinq sur les quatre derniers matches, l'entraîneur phocéen a proposé plusieurs explications.
Certains penalties "complètement imaginaires"
"En toute objectivité, il y a des penalties qui sont logiques mérités, parce qu'on est intervenu avec trop d'engagement et pas assez de maîtrise, a expliqué Garcia. J'en ai quelques-uns en tête. Et puis, il y en a d'autres qui n'étaient pas du tout justifiés ou complètement imaginaires. Par exemple, l'expulsion de Bouba Kamara à domicile contre Limassol (en Ligue Europa), alors qu'il y a un hors-jeu plus que flagrant. Il y a un peu de tout dans les penalties." Pour lui, une amélioration passe par un travail sur les choix des joueurs et la gestion de leurs émotions. "On va regarder ce sur quoi on peut intervenir, et ce sont les interventions avec trop d'envie et pas assez de réflexion", a souligné Garcia."
"Régler le problèmes des mains dans la surface"
Mais Rudi Garcia a également demandé une mise au clair des règlements autour des mains dans la surface. "Ce n'est pas propre à l'Olympique de Marseille que de dire qu'il serait temps de régler le problème des mains dans la surface, a-t-il affirmé. On l'a vu à Bordeaux: main pour nous, pas penalty, main pour eux penalty et les deux involontaires. Donc il faudrait revoir les règles ou en faire de nouvelles."
Une réunion sur le sujet avec les instances
L'entraîneur de l'OM a évoqué le sujet lors d'une réunion avec les instances arbitrales européennes sur l'arbitrage-vidéo. "On l'a abordé avec Leonardo Jardim (...) On était que deux de la Ligue 1, mais on a abordé ça. Il y a des choses à améliorer, ce n'est pas franco-français, c'est dans le football mondial et c'est au board de trancher pour que ce soit un peu moins à l'appréciation, ou un peu moins litigieux tout simplement."