RMC Sport

OM: le comportement de Balotelli est "aux antipodes" de ce que pensait Garcia

placeholder video
Agréablement surpris par la personnalité de Mario Balotelli, l’entraîneur de l’OM Rudi Garcia et le gardien phocéen Steve Mandanda ont expliqué comment ils essaient parfois de canaliser les excès de nervosité de l’ancien Niçois.

Mario Balotelli n’est pas un joueur comme les autres. Depuis que l’attaquant italien a débarqué à l’OM, l’équipe de Rudi Garcia a retrouvé des couleurs. Et l’ex-Niçois son efficacité. Mais si Super Mario a gonflé les stats sur le plan offensif, il s’est aussi signalé par une certaine nervosité et deux cartons jaunes, dont le dernier en date face au Stade Rennais.

"Il ne le mérite pas celui-là, a estimé son coach Rudi Garcia ce vendredi en conférence de presse. Moi je suis très surpris du caractère de ce joueur, qui est joyeux, souriant. Je le trouve assez pondéré, assez sage. Je m’attendais à ce qu’il soit beaucoup plus à fleur de peau. C’est une grande surprise de le voir aussi calme. De temps en temps, il fait des fautes mais c’est une grande surprise de le voir relativement calme sur le terrain, assez sobre, aux antipodes de ce que j’avais comme appréhension sur sa relation avec les arbitres ou les adversaires."

Mandanda : "C’est compliqué de le changer à son âge"

Ce n’est pas forcément l’avis de Steve Mandanda, qui doit parfois canaliser le tempérament de feu de son équipier. "Mario est assez sanguin, admet le champion du monde. On discute beaucoup avec lui pour essayer de le canaliser. Il fait des efforts défensifs et est parfois un peu maladroit. Il faut qu’il fasse un peu plus attention à ce qu’il peut dire aux arbitres. C’est compliqué de le changer à son âge (28 ans). Mais il a conscience qu’il doit faire attention." Car avant de renforcer la ligne d’attaque de l’OM, Mario Balotelli était en face. Avec le maillot niçois.

Quand Garcia incitait ses joueurs à "chauffer" Balotelli

"J’ai été son adversaire, rappelle Rudi Garcia. Comme consigne, je disais à mes joueurs : "Vous allez un peu le provoquer, me le faire sortir de ses gonds parce que si on peut terminer en supériorité numérique, c’est intéressant." Aujourd’hui, c’est exactement ce que font nos adversaires. Les arbitres doivent en tenir compte. Lui aussi."

Vigilants avec l’Italien, les Marseillais sont aussi sous son charme. "Il a une part importante dans le changement. Il a marqué tout de suite. Sur l’état d’esprit, c’est quelqu’un d’extraordinaire. Il est drôle. Il nous fait du bien", conclut Steve Mandanda, qui s’accommode finalement assez bien des sautes d’humeurs de Super Mario.

Aurélien Brossier avec FG à Marseille