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OM–Metz : Les notes

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Porté par un Payet auteur d’un but et d’une nouvelle passe décisive, l’OM s’est défait d’une belle organisation messine pour conserver sa place de leader. Côté lorrain, Florent Malouda, buteur, s’est rappelé au bon souvenir du public français.

Marseille : Payet, le leader, c’est lui

Dans un match où l’OM a souffert pendant 80 minutes, la décision est venue de ses grands hommes depuis le début de la saison. En première période, alors que l’arrière-garde olympienne peinait à contenir les mouvements lorrains, Mandanda a permis aux siens de rester dans le coup. En seconde période, le gardien, en forme internationale a encore sauvé le coup en sortant quelques arrêts de classe. Mais l’homme du match marseillais s’appelle Dimitri Payet. Sur l’ouverture du score de Gignac, il délivre une merveille de centre, sa 7e passe décisive cette saison. C’est encore lui qui est à l’origine du second but de l’OM en servant parfaitement en retrait Romao dont la frappe repoussée par le poteau sera reprise victorieusement par André Ayew. Et que dire de son superbe but d’un subtil ballon piqué dans les arrêts de jeu… Imbula, sorti à la pause, avait illustré jusqu’alors les difficultés de l’OM dans l’entrejeu, tout comme un Thauvin malheureux dans ses inspirations et en manque de réussite dans les uns contre un. Derrière, la défense à trois mise en place par Marcelo Bielsa a peiné, Jérémy Morel en tête. Heureusement, Nkoulou veillait. Enfin, Gignac, auteur de sa 12e réalisation de la saison, après une première période très discrète malgré son but, s’est toujours accroché et a mieux fini.

Mandanda – 6,5
Fanni - 5
Nkoulou – 6
Morel – 4,5
Dja Djedje - 5
Imbula – 4,5
Mendy – 5,5
Thauvin - 5
Payet – 7
Ayew – 5,5
Gignac - 6

Metz : Malouda s’occupe de tout

On avait perdu l’habitude de le voir aux premières loges, lui l’ancien de l’OL et Chelsea. Porté par l’ambiance du Vélodrome, Florent Malouda (34 ans, 80 sélections) a offert un joli récital digne de ses années lyonnaises. Un mordant côté gauche récompensé par un but qui aura semé le doute dans les esprits olympiens. Son alter-ego à droite, Kévin Lejeune, aura également pesé derrière un duo d’attaque Falcon–Andrada volontaire mais trop imprécis et pas récompensé. Derrière ce quatuor, c’est tout un bloc qui a d’abord séduit avant de craquer sur la fin. Souvent bien placé et très tranchant dans ses interventions, Sylvain Marchal a courageusement mené ses troupes. Mais le leader du championnat, à l’usure, a fini par fendre l’armure.

Carrasso - 5
Bussmann – 5
Choplin – 5
Marchal - 5,5
Métanire - 5
Doukouré – 5
N’Daw – 5
Lejeune – 5,5
Malouda - 6
Andrada – 4,5
Falcon – 4,5

S.R