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OM/PSG : la guerre des nerfs continue

L'OM s'est indigné à l'idée de n'avoir que 1000 supporteurs autorisés à se rendre à Paris en février pour assister à PSG - OM.

L'OM s'est indigné à l'idée de n'avoir que 1000 supporteurs autorisés à se rendre à Paris en février pour assister à PSG - OM. - -

La polémique enfle autour du nombre de supporteurs marseillais présents au match retour à Paris. L’OM veut 2000 places. La Ligue et le ministère n'en promettent que la moitié.

Après la polémique née autour du report du match, pour cause de grippe A, entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, le quota de places allouées aux supporteurs fait aujourd’hui débat. Suite aux incidents du 25 octobre dernier, jour initial de la rencontre, le ministère de l’Intérieur prévoit un dispositif exceptionnel pour le 20 novembre, nouvelle date de la rencontre.

Selon nos informations, 1000 Parisiens (contre 2000 qui avaient fait le déplacement il y a quinze jours) seront présents dans la cité phocéenne. L’acheminement des supporters se fera uniquement par un train, affrété pour l’occasion. Seuls les supporters porteurs de la formule train-billets, vendu par le PSG, auront accès au Stade-Vélodrome.

C’est bien le chiffre de 1000 personnes et l’encadrement des supporters de la capitale qui font débat du côté de l’OM. Car le plan en préparation place Beauvau pourrait bien s’appliquer aux supporters marseillais, au match retour le 28 février prochain. Le directeur-général de la LFP Jean-Pierre Hugues indique ce matin dans la presse que le principe de réciprocité s'appliquera, sans pour autant citer de chiffre. Un communiqué du cabinet de Brice Hortefeux va dans le même sens, indiquant, que des « mesures analogues seront prises pour le match retour, adaptées aux circonstances du moment ».

Une mesure que refuse catégoriquement l’OM. « La réciprocité ne s'applique pas au nombre de places et aux modes de déplacement, s’indigne Antoine Veyrat, le directeur général marseillais au micro de RMC Sport. [On] ne veut pas se laisser imposer les règles par le PSG. C'est une tentative de passer en force par le biais de la communication. Personne ne pourra nous obliger à réduire notre quota de places à Paris ».

Même son de cloche irrité chez José Anigo : « Je ne vois pas pourquoi, puisque le PSG a choisi de venir à 1000, pour des raisons de sécurité, nous viendrions nous aussi à 1000, nous a déclaré directeur sportif du club. Si j’ai envie d’avoir une femme brune, et vous une blonde, ça vous regarde. Je ne vois pas pourquoi on accorderait cette réciprocité. Nous avons l’habitude de monter à Paris avec nos 2000 supporters. »

Si chacun campe pour le moment sur ses positions, la réunion du 17 novembre, à 72h du match, dans les locaux du ministère, devrait permettre de calmer les esprits.

La rédaction - Paul Basse (avec FG et LB)