OM: Villas-Boas rêve d’entraîner au Brésil et a failli signer à Sao Paulo

André Villas-Boas - ICON
Si vous pensez que la présidence du FC Porto est le seul rêve d’André Villas-Boas, vous ne mesurez peut-être pas toutes les ambitions de l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. A 43 ans, le coach portugais a pourtant déjà bien bourlingué. Outre le club portugais, il s’est déjà assis sur des bancs en Angleterre, à Chelsea et Tottenham, en Russie au Zénith Saint-Pétersbourg, en Chine, au Shanghai SIPG et enfin en France à l’OM. Le destin aurait pu le mener au Brésil et plus précisément à Sao Paulo. Alors que les coachs étrangers, et notamment portugais, ont la côte, notamment grâce à la belle réussite de Jorge Santos à Flamengo, AVB a failli être celui qui a lancé cette nouvelle vague de coachs lusitaniens dans le championnat brésilien. "Je voulais vraiment être le premier, reconnaît-il dans un entretien à Fox Sports Brasil. J’ai toujours eu deux grands objectifs: entraîner un club au Brésil et entraîner un club au Japon."
"Je voulais changer la façon de communiquer, les méthodes d’entraînement..."
Ce rêve d’entraîner au Brésil a donc failli se réaliser après qu’AVB a été limogé de Chelsea en mars 2012. Libéré de son contrat, le coach envisage alors de créer une cellule pour repérer des nouveaux talents au Brésil. "J’ai passé une semaine-et-demi sur place et j’ai reçu un appel du vice-président de Sao Paulo." Les deux hommes se rencontrent chez le directeur du club: "Nous sommes tombés d’accord sur les changements que je voulais mettre en oeuvre à Sao Paulo."
Et Villas-Boas de développer: "Je voulais changer la façon de communiquer, les méthodes d’entraînement, les infrastructures du club..." Si le deal n’a finalement pas été conclu, c’est parce qu'André Villas-Boas n’a pas accepté de s’engager dans l’urgence. "Et ce rêve ne s'est pas réalisé", regrette le coach olympien qui a finalement rebondi loin du Brésil et tout près de Chelsea, du côté de Tottenham.