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Parc des Princes: le PSG s'étonne de la confusion à la mairie de Paris... et réfléchit bien à d'autres options

Le PSG note la confusion qui règne aujourd'hui à la mairie sur le dossier sensible du Parc des Princes. Pour lui, l'hôtel de ville dit publiquement des choses différentes de ce qui est dit en privé. Et le club reste ferme: il n'investira 500 millions d'euros dans l'enceinte que s'il en est l'unique propriétaite.

Une énième sortie médiatique qui interroge. Ce mardi lors d’un "briefing presse" organisé par la mairie de Paris, le dossier Parc des Princes a une nouvelle fois été évoqué. Le premier adjoint, Emmanuel Grégoire, a déclaré qu’il "n'est pas envisageable que le PSG parte ailleurs et joue ailleurs qu'au Parc des Princes". Une nouvelle prise de parole, trois jours après celle d’Anne Hidalgo lors d’un entretien accordé au Parisien pendant lequel elle indiquait que le stade "n’est pas à vendre".

De quoi surprendre le PSG qui note la confusion qui règne aujourd'hui à la mairie. Pour lui, l'hôtel de ville dit publiquement des choses différentes de ce qui est dit en privé.  

Pas propriétaire, pas d'investissement

Au club, on rappelle que les supporters connaissent parfaitement la position des dirigeants qui restent transparents depuis le premier jour. Pour le board parisien, la base du succès commercial et sportif d’un grand club, c’est d’abord d’avoir un super stade.

Une structure comparable à celles que possèdent d’autres grosses écuries européennes. Par exemple, le Camp Nou du FC Barcelone. Mais il aussi important d’en être le propriétaire. Un statut de "quasi-propriétaire" n’existe pas. Sans cela, le club de la capitale estime ne pas pouvoir rivaliser avec des équipes aux enceintes deux fois plus grandes. Le message reste ferme : le PSG n’investira 500 millions d’euros dans le stade que s’il en est l’unique détenteur. Une volonté partagée par les supporters parisiens qui veulent des améliorations et une plus grande capacité dans les tribunes.

Paris creuse les pistes Saint-Cloud et Poissy

Le PSG martèle qu’à cela s’ajoute un contexte économique tendu, avec une énorme pression due au fair-play financier. Paris reste à la recherche de plus de revenus et de manière durable. Raison pour laquelle il continue d’accélérer sur d’autres options, loin de la porte d’Auteuil. Comme l’hippodrome de Saint-Cloud qui est vu comme une bonne option et très proche, ou encore Poissy. Le tout en attendant une éventuelle invitation de la mairie de Paris à un rendez-vous, loin d’une conférence de presse ou d’une interview dans un autre média.

Arthur Perrot