Paris est-il encore d’attaque ?

Nenê - -
L’Abbé-Deschamps d’Auxerre. Le Stade de la Luz de Benfica. Deux terrains, deux adversaires et, enfin, deux compétitions différentes pour une seule vérité. Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, le PSG a perdu un match qu’il aurait dû gagner, compte-tenu du nombre d’occasions franches qu’il s’est procuré et, surtout, de la maîtrise qu’il a affiché en première période. « Quand on voit les quarante-cinq premières minutes que l’on a produit, il y avait largement la place pour rentrer aux vestiaires avec un score de 3-1 », insiste Antoine Kombouaré. Sauf qu’à la pause jeudi soir, le tableau d’affichage indiquait 1-1. « On a fait un match solide. Avec un peu plus de réalisme, on aurait pu enfoncer cette équipe de Benfica, poursuit à son tour Zoumana Camara. On n’a pas réussi à mettre ce deuxième but qui nous aurait mis à l’abri. » La faute aux ratés de Bodmer, Chantôme et Erding… avec une petite « palme » pour ce dernier, maladroit de près devant Roberto et malheureux quelques instants plus tard en trouvant le poteau du portier lisboète.
Aligné seul à la pointe du 4-1-4-1 inédit aligné par Antoine Kombouaré, l’international turc a une nouvelle fois traîné son manque de réussite devant le but. L’ancien Sochalien n’a toujours pas retrouvé la finition qui lui avait permis de finir troisième meilleur buteur de Ligue 1 (15 buts) la saison dernière. Pis, en terre portugaise, Erding a été éclipsé par Luyindula, buteur et principale arme offensive des Parisiens avant sa sortie sur blessure. Luyindula, troisième attaquant dans la hiérarchie établie en début de saison par Kombouaré et qui, avec sept réalisations toutes compétitions confondues, fait aussi bien qu’Erding (6 buts).
Traoré : « Abattu mais loin d’être battu »
Loin d’accabler leur coéquipier, les joueurs du PSG, à l’image de leur entraîneur (« On voulait marquer un but ici, on l’a fait »), ont préféré positiver à l’issue du match. « Au retour, ça va être du 60-40, annonce Sammy Traoré. Avec l’entrée de joueurs un peu frais, ça va bien se passer. A 1-0, on est qualifié. On est abattu ce soir mais loin d’être battu. » Certes, mais avant de penser au retour, Paris a un autre tournant important à négocier ce week-end. Un de plus dans l’agenda de marathonien que le club de la capitale, encore lice en Coupe de France, en championnat et en Ligue Europa, s’impose. Dimanche, les Rouge et Bleu joueront leur 46e match de la saison face à Montpellier, un adversaire qui a remporté deux de ses trois derniers déplacements au Parc des Princes. La victoire est impérative. A condition de marquer…