Paris ne lâche rien

Guillaume Hoarau et Nene - -
Cinq victoires en cinq matches. Le bilan de Carlo Ancelotti ne souffre pour l’instant d’aucune rature. Dans l’histoire du PSG, aucun entraîneur n’avait d’ailleurs réussi de débuts aussi idylliques. Certes, vu le pedigree des équipes affrontées (Locminé, Toulouse, Sablé-sur-Sarthe, Brest et Evian-Thonon-Gaillard), la statistique est à relativiser. Mais elle dénote tout de même un certain état d’esprit. Après son titre de champion d’automne, Paris n’entend rien lâcher en 2012. Le club de la capitale l’a une nouvelle fois prouvé ce samedi face à Evian…
Après une première période timorée, sanctionnée par un but opportuniste de Cédric Cambon (45e, 0-1), les leaders de Ligue 1 ne s’affolent pas. Emmenés par Jérémy Ménez, auteur d’un poteau à la 34e et Thiago Motta, appliqué pour sa première au Parc des Princes, ils reviennent rapidement dans la partie. Dès le retour des vestiaires, Nene égalise suite à un joli numéro, malgré la parade in-extremis de Stephan Andersen (47e, 1-1). Le ballon semble bien avoir franchi la ligne. Il faut ensuite attendre la 77e pour que Menez, dans tous les bons coups, obtienne un penalty suite à une faute grossière de Guillaume Rippert.
Onzième but en L1 pour Nene
Nene ne se fait pas prier pour inscrire son onzième but de la saison en championnat (2-0). Le Brésilien devient le meilleur buteur de son club dans la compétition, devant Kevin Gameiro. En manque de de réussite, l’ancien Lorientais corse tout de même l’addition en fin de rencontre en marquant à bout portant (88e, 3-1). Sa dixième réalisation de la saison en L1. Bon pour la confiance. Comme cette nouvelle victoire, la neuvième lors des dix dernières rencontres (contre un nul), toutes compétitions confondues.
Un rythme effréné qui permet aux partenaires de Mathieu Bodmer de conserver la tête du championnat, avec trois points d’avance sur Montpellier, vainqueur face à Brest (1-0). Et de mettre surtout une grosse pression sur Lille (3e à 10 points), Lyon (4e à 11 points) et Marseille (5e, à 12 points) qui jouent ce dimanche. En attendant, le PSG peut savourer. Face à Evian, tout n’a pas été parfait. Sidney Govou (58e) et Christian Poulsen (69e) auraient pu donner l’avantage au promu haut-savoyard en deuxième période. Mais Paris, toujours privé de Javier Pastore, a tenu le choc. Et a fini par faire plier son adversaire. Un couplet qui commence à devenir un refrain cette saison…