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Paris perdu ou simple contretemps ?

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Inefficaces et maladroits, les Parisiens ont concédé à Auxerre (1-0) une sixième défaite qui fait tache avant d’aborder le sprint final.

Ce dimanche, les Parisiens étaient au repos. Les joueurs d’Antoine Kombouaré ne retrouveront le chemin de l’entraînement que lundi après-midi avec, dans leur ligne de mire, le 8e de finale aller de Ligue Europa jeudi à Lisbonne face au Benfica. Auront-ils digéré la défaite concédée samedi soir à Auxerre (1-0) ? Pas sûr. Dans les couloirs de l’Abbé-Deschamps, les Parisiens, crucifiés à quatre minutes du coup de sifflet final par une demi-volée de Kamel Chafni, ne cherchaient pas à dissimuler leur déception : « On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes, soupire Christophe Jallet. On ne prend pas de point. Oui, c’est un coup d’arrêt. »

Dans la course au titre, ce sixième revers de la saison face à une formation auxerroise qui restait sur 16 matches sans victoire, toutes compétitions confondues, pourrait peser lourd. La domination stérile des Parisiens interroge. Surtout, au-delà de la grosse bourde de Tiéné, à l’origine du chef d’œuvre de Chafni, les maladresses offensives des joueurs parisiens pourraient bien révéler au grand jour les limites d’une équipe privée de Guillaume Hoarau et Mevlut Erding, tous les deux blessés.

Nenê n’y arrive plus

Le film du match eut-il été différent avec ces deux attaquants ? « On ne le saura jamais, répond Jallet. Mais plus on est armé, mieux c’est. » A Auxerre, Luyindula, Giuly ou Nenê, qui n’a toujours pas marqué en L1 en 2011, n’ont pas réussi à concrétiser la domination de leur équipe : « Pourtant en deuxième mi-temps, il n’y avait que nous sur le terrain, enrage Antoine Kombouaré. Il nous a manqué un peu de lucidité, d’agressivité, de justesse dans la dernière passe, moins de précipitation. Quand on n’est pas capable de marquer, il faut être capable de ne pas prendre de but. » Malgré la déception, l’entraîneur ne refuse pourtant d’accabler ses joueurs : « Je suis content de ce qu’ils ont fait, confirme le Kanak. Ce sont trois points de perdus, c’est tout. » Trois points qui pourraient néanmoins coûter très cher lors de la distribution des prix.