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Paris retrouve la clé

L'attaquant réunionnais a inscrit sur penalty le seul but de la victoire du PSG contre Toulouse.

L'attaquant réunionnais a inscrit sur penalty le seul but de la victoire du PSG contre Toulouse. - -

En supériorité numérique pendant 70 minutes, le PSG a décroché contre Toulouse (1-0) son premier succès de l’année en L1. Mais la manière n’a pas rassuré à une semaine du clasico.

Paris n’est pas guéri, loin s’en faut, mais il s’est prouvé hier qu’il pouvait à nouveau battre une équipe de l’élite. Uniquement vainqueurs en 2010 de formations oscillant entre le National et le CFA 2, les joueurs de la capitale ont signé, contre Toulouse (1-0), leur premier succès en Ligue 1 depuis le 23 décembre dernier. Ils ont pour cela reçu un énorme coup de pouce de l’infortuné Albin Ebondo, expulsé dès la 21e minute pour une faute dans la surface de réparation sur Peguy Luyindula. L’arbitre Stéphane Lannoy optait alors pour la double peine, Guillaume Hoarau se chargeant d’ouvrir la marque sur penalty.

Jusque là, les deux équipes avaient offert un spectacle insipide au public clairsemé, et pour partie silencieux, du Parc des Princes. Entre des Parisiens dans le doute après quatre défaites en cinq rencontres et des Toulousains très frileux, les actions chaudes se sont fait attendre. Hormis une tête manquée de Sakho (12e) et une bonne accélération mal conclue de Luyindula, le Paris Saint-Germain a surtout enchaîné les débordements gâchés par des centres ratés. Il aurait même pu perdre son avantage sur une combinaison entre Braaten et Kazim, dont la frappe frôlait le poteau d’Edel (29e).

Au retour des vestiaires, la supériorité numérique du PSG ne sautait pas aux yeux. Après un quart d’heure de domination, conclu par une frappe trop enlevée de Giuly (58e), le TFC ressortait du bois pour une double occasion énorme de Capoue. En l’espace d’une minute, la soixantième, le milieu haut-garonnais touchait chaque poteau parisien sur une tête puis une frappe à bout portant. Le coup était passé près pour Paris qui, malgré une fébrilité apparente, parvenait à être à nouveau dangereux sur une tête trop piquée d’Hoarau (69e) et des frappes de Giuly (71e, 80e) et Ceara (87e) bien détournées par Pelé, de retour après trois mois d’indisponibilité. Les dernières minutes paraissaient des siècles pour Paris, qui conservait son maigre avantage jusqu’au bout. Il faudra montrer bien plus lors du clasico contre l’OM dans une semaine.

La rédaction