Pastore en son église

Dans l’après-midi, le milieu offensif argentin officialisait, via une photo dans son maillot floqué du numéro 27 postée sur Twitter, sa signature pour cinq ans avec le PSG. Avant d’être présenté, quatre heures plus tard, à un public du Parc des Princes en fusion pour accueillir sa nouvelle idole.

Ses dribbles sont déjà ravageurs. Pas encore sur la pelouse du Parc des Princes, mais dans le domaine de la communication. Après avoir réservé ses premiers mots mardi dernier à son site officiel, via la société de son agent, Javier Pastore a annoncé lui-même ce samedi après-midi sa signature au Paris Saint-Germain. Une indiscrétion glissée sur le réseau social Twitter, juste après avoir paraphé son contrat de cinq ans en présence de Nasser al-Khelaifi, le président du conseil de surveillance du PSG, et de Leonardo, le directeur sportif.

L’Argentin a même posté une photo sur laquelle il pose avec un maillot floqué à son nom et orné du numéro 27. L’ancien joueur de Palerme, transféré pour la somme record de 43 millions d’euros, a devancé de quelques minutes le service de « com » du PSG. A 22 ans, avec ses 11 sélections avec l’Albiceleste, Javier Pastore est la star incontestée de ce mercato estival à la sauce qatarie. Les 40 000 supporters du Paris Saint-Germain, qui s’étaient rués sur les billets pour le premier match de la saison, ce samedi face à Lorient, ont pu la découvrir à dix minutes du coup d’envoi de la rencontre face à Lorient.

Prêt début septembre ?

L’Argentin, très ému et accompagné par un enfant, est entré sur la pelouse avec le maillot parisien. Il a fait quelques signes de la main à un public déjà conquis. Le joueur le plus cher de l’histoire du championnat de France a pu mesurer toute l’attente qu’il suscite, le Parc des Princes scandant rapidement son nom sous une pluie battante. Sélectionné pour la Copa América début juillet (59 minutes de jeu en trois matchs), il a bénéficié de vacances prolongées. Il faudra donc a priori patienter jusqu’au début du mois de septembre pour le voir à l’œuvre au Parc des Princes. Avec, cette fois, des crampons aux pieds. Et des crochets avec un ballon et non un smartphone.

LP