Pastore gambade dans son Parc

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Il s’est présenté le long de la ligne de touche à la 56e minute, numéro 27 dans le dos. Et la clameur du Parc est montée. Un grondement sourd, les hourras d’un peuple devant son nouvel empereur. Javier Pastore, recrue la plus chère de l’histoire de notre championnat, a enfin foulé, ce dimanche, la pelouse dont il doit devenir le roi. Après une mise en jambes européennes jeudi dernier face aux amateurs luxembourgeois de Differdange (4-0), l’Argentin a fait ses débuts en championnat face à Valenciennes (victoire 2-1). Une grosse demi-heure de jeu dont on ne peut pas tirer foule d’enseignements.
Qu’a-t-on vu ? Une frappe et deux gestes techniques de grande classe, dont un dès son entrée, signe que le garçon va faire tourner en bourrique plus d’un défenseur cette saison. Pour le reste, pas grand-chose. Mais l’essentiel était ailleurs. Dans sa découverte du Parc et de la Ligue 1, ses nouveaux jardins. Avec tout de même un constat négatif. Bousculé sur chaque duel, Pastore semble encore un peu frêle physiquement pour les joutes de notre championnat. La faute, en partie, à sa préparation raccourcie dont il n’a pas encore vu le bout après être arrivé au PSG début août. Qu’on se rassure : sur ce plan, comme sur celui du jeu, ses progrès à venir sont inévitables.
Pastore : « Je vais devoir travailler physiquement »
« Je me suis senti très, très bien, a confié l’Argentin à l’issue du match. Le plus important était de remporter notre première victoire en championnat donc je suis déjà content pour ça. Ce championnat est d’un bon niveau. Je vais devoir travailler physiquement pour être au niveau de mes partenaires. Je vais travailler dans la semaine pour donner mon maximum au prochain match. » En attendant, ses coéquipiers sont déjà sous le charme de sa technique en mouvement. « Pastore est un très bon jour, ça se voit tout de suite, lance Milan Bisevac. Il a vraiment des qualités énormes et il n’est pas encore à 100%. Il lui faudra encore un peu de temps. » Un constat partagé par leur entraîneur, Antoine Kombouaré : « Comme Jérémy Ménez et Blaise Matuidi, Javier Pastore a encore besoin de bosser car il est arrivé avec du retard ». On attend avec impatience de le voir au meilleur de sa forme. Le Parc aussi.