Pauleta : « Le PSG est meilleur qu’à mon époque »

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Pauleta, que pensez-vous de la situation actuelle du PSG ?
Je suis très content pour le club. L’été dernier, le PSG a recruté des joueurs de grande qualité qui ont beaucoup apporté à l’équipe. Le PSG est meilleur qu’à mon époque. Concernant Guillaume Hoarau : ce qu’il réalise cette saison, c’est énorme. Il est jeune, il est plein de qualités. Pour sa première saison en Ligue 1, dans un grand club comme le PSG, il a explosé. Il s’est bien adapté. Je suis sûr qu’il va encore progresser, et j’espère qu’il va rester à Paris encore de nombreuses saisons.
En tant que joueur du PSG, vous n’avez joué les premiers rôles que lors de votre première saison au club (ndlr : 2ème en 2003-2004). Comment l’expliquez-vous ?
L’équipe n’a jamais pu travailler dans la sérénité. Tous les ans, il y a eu des changements, que ce soit aux postes d’entraîneur ou même à la présidence. Il aurait fallu de la continuité pour éviter de devoir tout le temps repartir de zéro. Aujourd’hui, le club a plus que jamais besoin de stabilité pour construire une grande équipe.
Un mot sur le départ de Paul Le Guen en fin de saison…
Son contrat se termine. C’est le lot de tous les entraîneurs. Je pense que ni lui ni le club n’ont eu envie de prolonger l’aventure. C’est normal après trois saisons. Il a quand même fait du bon travail.
Malgré votre rôle de capitaine, vous n’aviez pas de très bonnes relations avec lui…
Je suis d’accord pour reconnaître que j’ai passé des moments difficiles la saison dernière. Paul Le Guen avait sa façon de voir les choses. Je n’étais pas toujours d’accord avec lui mais j’ai toujours respecté ses choix. Il préférait faire confiance à d’autres joueurs, à des jeunes. C’était lui l’entraîneur. Je me devais de respecter son avis. Chaque entraîneur a sa méthode. C’est tout.
Depuis la fin de saison dernière, vous êtes devenu ambassadeur du PSG. Comment se passe cette nouvelle fonction pour vous ?
C’est un travail très intéressant. Je dois être proche des supporters, des jeunes du centre de formation et auprès des partenaires du club. Je suis retourné au Portugal depuis l’arrêt de ma carrière. J’observe le championnat et les joueurs qui pourraient intéresser le PSG dans le futur. Je prends des contacts, je discute avec les agents…
Pensez-vous intégrer un staff dans le futur, à l’instar de Sonny Anderson à Lyon ?
Bien sûr. J’y pense sérieusement. J’aimerais bien le faire en France. Ça ne s’est pas fait tout de suite, mais je voulais rentrer au Portugal pour la famille. Je verrais ça plus tard.
Que gardez-vous comme souvenir de votre carrière en France ?
J'ai passé huit ans en France, ça a été une grande expérience pour moi, pour ma famille. J’aime beaucoup ce pays. La France me manque un peu. Sur le terrain, je garde des supers souvenirs de Bordeaux et de Paris, deux clubs qui m’ont marqué. Le Parc des Princes aussi, c’est un stade à part. J’y ai passé des moments que je ne pourrai jamais oublier.
Pensez-vous que vous pourriez encore jouer ?
A certains moments j’y pense. Mais je n’ai pas pris la décision d’arrêter ma carrière tout seul. Je l’ai prise avec ma famille. C’était important pour moi et pour ma famille de renter au Portugal. Je croise encore des gens qui me disent que je pourrais revenir, mais c’est bel et bien terminé aujourd’hui.
Un mot pour finir avec votre jubilé dans une dizaine de jours. Comment se passent les préparatifs ?
J’ai recommencé à m’entraîner très sérieusement parce que je souhaite absolument marquer de nouveau devant le public du Parc. J’ai invité beaucoup de monde. Je suis content. Ça va être une grande fête.