Pauleta : « Paris est un grand club »

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Pedro Pauleta, après ce point pris face aux Verts, Paris est-il sauvé ?
Non, ce sera dur jusqu’au dernier match, comme Lens et Toulouse, c’est toujours jusqu’à la fin. On saura à la dernière minute du match contre Sochaux. On va continuer, il reste une semaine pour maintenir Paris en Ligue 1.
Paris à tout donné ce soir (samedi)...
Oui on a tout donné, comme à Toulouse et à Auxerre. C’est dommage que l’on n’ait pas eu un peu plus de réussite pour gagner, mais il y avait une belle équipe de Saint-Etienne en face.
Une dernière saison pénible pour vous à Paris…
Oui, c’est une saison difficile pour nous tous, mais on va tenter de bien finir et de bien préparer cette finale de Coupe de France.
Comment avez-vous vécu le soutien du public ?
C’était un moment très spécial pour moi, très dur à vivre, avec beaucoup d’émotion. Le public a toujours été derrière l’équipe et derrière moi pendant cinq ans. Je le remercie mille fois pour tout ce qu’il m’a donné.
Qu’est ce qui vous est passé par la tête quand vous avez fondu en larmes à la fin du match ?
C’était mon dernier match devant ce stade et ce public magnifiques. Oui, c’est fini pour Pedro ici au Parc. Il reste un match de championnat à l’extérieur, mais c’était vraiment un moment très dur à la fin du match.
Pauleta au Parc des Princes, est-ce définitivement terminé ? N’êtes-vous pas tenté par une dernière année à Paris ?
Non, non, après ce qui s’est passé ce soir au Parc, c’est ma dernière sortie ici. Je parlerai avec le club à la fin, mais pas comme joueur. Non, c’est fini sur le terrain.
Comment expliquez-vous cette complicité avec le public ?
C’est grâce à eux que j’ai marqué 109 buts avec Paris. Quand tu joues devant un public comme ça, tu ne peux pas faire autrement.
Qu’avez-vous dit au micro au public ?
J’ai annoncé qu’on vise le maintien et la Coupe de France. Je veux partir du club content.
Qu’allez-vous retenir de vos années parisiennes ?
J’ai joué dans un grand club. Un club qui a un public fantastique qui est toujours derrière son équipe, qui est parfois très dur, mais qui ne lâche jamais. Ce club mérite plus que ce qu’il traverse aujourd’hui, et j’espère de grands joueurs et des titres pour Paris.
Ne regrettez-vous pas de ne pas avoir toujours joué le haut de tableau avec cette équipe ?
(Long silence) C’est comme ça. Le plus important pour moi est aujourd’hui de quitter le Parc en me disant que j’ai toujours tout donné pour marquer des buts et faire gagner l’équipe.