Perrin : « Ça va se jouer sur un match »

Avant-derniers du championnat, les Stéphanois sont engagés dans une course contre la montre qui débute mercredi au Havre.

Alain Perrin, jugez-vous que le maintien est encore envisageable ?
On n’est pas à cinq points du premier relégable. Toutes les équipes se tiennent dans un mouchoir de poche, ça va se jouer sur un match. Pour toutes ces équipes, il y a un match qu’il ne faut pas rater. Il y a suffisamment de matches pour prendre 6, 7 points et se sauver ou ne prendre que 4 points et tomber. Ça c’est valable pour tous les adversaires directs. Il faut garder les nerfs solides.

Geoffrey Dernis n’est plus titularisé. Quelle explication donnez-vous à cela ?
Geoffrey, qui a beaucoup apporté à l’équipe, est moins bien physiquement. Même sur le banc il est supplanté par des joueurs qui ont plus de valeur athlétique. Il ne lâche rien à l’entraînement, il n’y a aucun reproche à lui adresser. C’est un choix de circonstance, il est certain que si l’équipe était mieux on aurait besoin de sa touche technique, mais en ce moment on a besoin d’autres qualités. En ce moment, je préfère un milieu plus musclé.

Serez-vous Stéphanois la saison prochaine, même si le club descend en L2 ?
J’ai dit que ça ne me dérangeait pas du tout d’entraîner une équipe en Ligue 2 surtout si c’est dans un projet sportif comme celui de Saint-Etienne. Il faudra voir si les dirigeants veulent de moi. Ça ne me pose aucun problème métaphysique de rester avec le club même si je n’envisage pas du tout la L2. Mais il y a aussi le jeu des propositions. Quand j’ai rejoint Lyon depuis Sochaux, j’étais sous contrat et les choses se sont faites rapidement en quinze jours de temps. On ne peut pas se projeter comme ça dans notre métier.

La rédaction - Edward Jay