Perrin : « Mai sera décisif »

Le coach des Verts estime que le maintien de l'ASSE en Ligue 1 se jouera lors du mois de mai, une période avec un calendrier plus favorable, selon lui, pour les Stéphanois - -
Alain Perrin, quel est le sentiment qui domine après la défaite des Verts face à Rennes (1-0) ?
De la déception, de la frustration. On a eu en première période des bonnes situations de contre qu’on n’a pas réussi à exploiter. En football, c’est souvent comme ça. Les premières occasions, il faut les mettre dedans. Cela peut changer la physionomie d’une rencontre. Je regrette que l’on prenne ce contre de 60 mètres alors qu’on est bien en place. Mais bon, c’est un fait de jeu actuellement d’une équipe en manque de réussite.
Le message auprès de vos joueurs n’a pas changé… Il faut tenir...
Oui, tant que l’équipe montre à la fois de la qualité et de la combativité comme elle l’a fait ce soir. On est tombé sur une équipe rennaise solide et qui était comme nous revancharde. On savait bien qu’on aurait partie facile ce soir mais on a fait jeu égal. Les deux formations ont eu des possibilités. Ça a basculé du côté de Rennes. Il faut que l’on parvienne à rééditer ce genre de prestations à chaque match. Avec beaucoup de constance et d’engagement, on y arrivera.
Le retour de Blaise Matuidi a semblé ramener de l’équilibre à votre formation.
On a senti qu’on avait un milieu de terrain beaucoup plus consistant, que ce soit dans la récupération du ballon ou dans la relance. Christophe Landrin est également en progression sur le plan athlétique. On est tombé sur une bonne équipe rennaise et comme je vous l’ai dit, nous avons eu notre chance.
On a eu le sentiment que vos joueurs ne s’étaient pas révoltés en seconde période.
Je ne suis pas d’accord avec vous. Les joueurs se sont battus et n’ont rien lâché. On peut voir les efforts qu’on fournit des éléments comme Landrin ou Varrault sur les côtés. Il faut dire que Rennes était bien regroupé défensivement. Il n’y avait plus beaucoup d’espaces. Là, il fallait un soupçon de réussite, sur un coup de pied arrêté ou sur un centre, pour forcer la décision.
Vous êtes désormais 19e. Est-ce qu’actuellement vous donnez plus d’’importance au classement de votre équipe ou au jeu qu’elle produit ?
Non, ce qui m’intéresse, c’est le nombre de points. On sait qu’on a un calendrier au mois d’avril très compliqué. On va affronter des adversaires qui jouent le titre, qui jouent le haut de tableau. Il est plus facile de prendre des points contre des adversaires directs. Le mois de mai, pour nous, sera décisif.
L’étau se resserre tout de même.
Pas plus qu’avant. On était déjà en position de relégable, c’est une position que l’on a depuis quelques semaines. On connait le calendrier. On a battu Caen, Le Havre mais on sait qu’on n’a pas des matches nous permettant actuellement d’accumuler des points. On fait jeu égal pourtant mais notre manque de réussite nous empêche d’être récompensés sur le plan comptable.