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Pierre Wantiez : « Nous allons proposer un autre challenge à Grégory Coupet »

Grégory Coupet n'a aucune certitude quant à son avenir. Il veut seulement quitter l'Atletico Madrid

Grégory Coupet n'a aucune certitude quant à son avenir. Il veut seulement quitter l'Atletico Madrid - -

Le directeur général de Grenoble a confirmé au micro de RMC l’intérêt du club isérois pour le gardien de l’Atletico Madrid, Grégory Coupet, en vue de la saison prochaine.

Grégory Coupet intéresse-t-il Grenoble pour la saison prochaine ?
On se met en quête d’un gardien et évidemment, la piste Grégory Coupet nous intéresse au plus haut point. Je ne sais pas quel club en France pourrait dire que Grégory Coupet ne l’intéresse pas. Si on reste dans le domaine de la théorie et de l’envie, c’est forcément excitant.

Allez-vous le contacter ?
Oui, on va l’appeler pour en avoir le cœur net. Je l’appellerai au plus tard dans la semaine qui vient.

Qu’est-ce qui peut lui donner envie de venir à Grenoble ?
C’est à lui qu’il faut poser cette question. Nous, on peut mettre toute notre envie dans la balance. Pour le reste, je ne sais pas où il en est. Je ne connais pas ses motivations. Le gardien, tout le monde connaît. Et tous les retours que l’on a sur l’homme sont extrêmement positifs.

C’est une vraie déclaration d’amour ?
Non, c’est la marque du respect et l’intérêt que peut représenter un tel joueur.

Votre club a-t-il les moyens financiers pour le faire venir ?
Grenoble ne pourra pas lui offrir ce que lui a donné l’OL ou l’Atletico Madrid. On va lui proposer autre chose, un autre challenge. Il y a des moments dans la vie où l’argent n’est pas prioritaire. Ça peut être vrai pour un jeune de 20 ans qui construit sa carrière. Mais cela peut aussi être le cas pour un joueur en fin de carrière qui veut en profiter sans avoir les yeux rivés sur la ligne du compte en banque. Si c’est une opération purement financière, Grenoble n’est pas compétitif. Si c’est un challenge sportif et l’envie de s’impliquer dans quelque chose d’excitant, peut-être qu’on peut le faire.

La rédaction - Edward Jay