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PSG: Anne Hidalgo n'aurait pas toujours été contre une vente du Parc des Princes

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Le Parisien affirme ce mercredi que la position de la maire de Paris Anne Hidalgo concernant son refus de vendre le Parc des Princes au PSG atteste d'un profond revirement. Il y a encore quelques mois, son opinion sur le sujet était très... différente.

"Très clairement, le Parc des Princes n’est pas à vendre", répète à l’envi la maire de Paris, Anne Hidalgo ; "ce n’est pas souhaitable, et franchement, nous ne l’envisageons même pas", soutient quant à lui son premier adjoint. Ce même Emmanuel Grégoire qui, le 29 novembre, assurait pourtant que la vente du stade au Paris Saint-Germain, option privilégiée par le club, n’était "pas exclue catégoriquement" par la mairie.

Ce revirement d’opinion peut s’expliquer par la volonté de la ville de Paris de reprendre la main dans cet épineux dossier et de mettre un terme à une série d’échanges houleux par médias interposés. Une cacophonie qui serait presque parvenue à occulter le souvenir d’une époque où Anne Hidalgo, fraîchement élue pour la première fois à la Mairie de Paris, nouait dans le plus grand secret un dialogue autour de la vente du Parc des Princes avec le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi. C'était en 2015.

Hidalgo comptait s'appuyer sur... Rachida Dati

Une première prise de contact qui prouve qu’Anne Hidalgo n’a pas toujours écarté cette éventualité. "Ce n’est pas un sujet tabou", assurait-elle d’ailleurs en 2014. Si l’on en croit les informations du Parisien, le sujet est si peu tabou que la maire de Paris, à l’issue de sa réélection en 2020, a tenté de faire fructifier un accord de principe trouvé avant les élections. Comprenant qu’elle n’obtiendrait pas le soutien de sa propre majorité, Anne Hidalgo se serait alors tournée vers l’opposition et sa meilleure ennemie la patronne des Républicains au conseil de Paris, Rachida Dati.

Le but? La convaincre de voter en faveur d’une vente du Parc des Princes avec son groupe Changer Paris. L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy aurait lui aussi été sollicité pour appuyer ce projet qui était, jusqu’à l’été 2022, "encore dans les tuyaux", selon un élu interrogé par nos confrères du Parisien. La vente serait ainsi longtemps restée l’option privilégiée avant l’apparition de tensions entre les deux parties. Interrogé par nos confrères, l'entourage de la maire continue d’affirmer qu’elle "n’a jamais donné son accord au PSG" sur le vente du Parc.

QM