PSG: "Bon courage", Hidalgo ne croit pas à un rachat du Stade de France

C'est "définitivement" non. Anne Hidalgo a réitéré son refus de vendre le Parc des Princes au Paris Saint-Germain, ce jeudi dans une interview accordée à France 2. "Le Parc n'est pas à vendre", a déclaré la maire de Paris, tout en exprimant le souhait de "parler" et "travailler" avec le club de la capitale et son président Nasser Al-Khelaïfi.
"Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de plan B", a-t-elle estimé, avant d'ironiser sur la possibilité qu'Emmanuel Macron encourage un rachat du Stade de France pour que le club de la capitale y déménage. "Je lui souhaite bon courage pour vendre le Stade de France. C'est une hypothèse souvent évoquée dans les médias, mais je pense que ce n'est pas une hypothèse raisonnable", a-t-elle ajouté, jugeant en outre que l'enceinte dionysienne de 81.000 places avait vocation à abitrer régulièrements des compétitions sportives non-footballistiques.
500 M€ pour moderniser et agrandir le Parc des Princes
Le PSG a exprimé une volonté de racheter le Parc des Princes afin d'y entreprendre des travaux de modernisation et d'agrandissement de sa capacité (48.000 places actuellement). Le chantier est évalué à 500 millions d'euros, alors que le club rappelle qu'il a déjà investi 85 millions d'euros dans un outil qui ne lui appartient pas.
Fin novembre, Nasser Al-Khelaïfi avait déterré la hache de guerre à ce sujet: "Ils font pression pour que nous partions", avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol. Mais la municipalité privilégie l'option d'une convention d'occupation du domaine public, sorte de bail de très longue durée, comme la ville le fait pour les terrains de Roland-Garros, avec une redevance réduite.
Inauguré d'abord en 1897 puis en 1972 avec sa nouvelle architecture, l'ancien vélodrome accueille le club parisien depuis 1974. Le bail actuel, entré en vigueur en 2014, court sur trente ans.