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PSG-Bordeaux: comment Paris peut se relancer pour Dortmund

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Face à Bordeaux ce dimanche (21h) en Ligue 1, Thomas Tuchel, l’entraîneur du PSG, va profiter de la première occasion qui lui est offerte pour lancer les préparatifs du huitième de finale retour de la Ligue des champions (11 mars, en direct et en exclusivité sur RMC Sport), contre le Borussia Dortmund.

Le huitième de finale retour de la Ligue des champions, c’est déjà dimanche pour le Paris Saint-Germain. Le club de la capitale n’a plus de temps à perdre avant l’échéance la plus importante de sa saison, le 11 mars prochain, au Parc des Princes. Condamnés à l’exploit devant leur public, les Parisiens sont dans l’obligation de trouver des solutions avec le temps qui leur est imparti, à condition de comprendre ce qui n’a pas fonctionné au match aller.

L’avantage pour les hommes de Thomas Tuchel, c’est qu’ils n’ont pas réussi grand chose. Cela devrait leur faciliter la tâche, une fois que l’épisode de la soirée d’anniversaires sera derrière eux. De l’avis de Marquinhos, présent la veille en conférence de presse, les joueurs avaient tous exprimé le besoin de se retrouver ensemble, pour resserrer les rangs. Mais la diffusion des images de la fête a surtout été vu comme un impair qui fâche en ces temps orageux.

La direction du club s’en serait bien passé, et l’entraîneur contrarié qu’est Thomas Tuchel se réjouit certainement de basculer sur une thématique qu’il maîtrise un peu mieux, celle du terrain. Les joueurs du PSG, qui ont failli dans l’engagement à Dortmund, en plus de renouer avec la victoire, n’ont d’autre choix que de rétablir ce lien de confiance. Entre eux pour commencer. Pour mieux se réconcilier ensuite avec leur identité de jeu en 4-2-4.

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Vers un retour en grâce de Paredes ?

L’équipe est certes imparfaite dans ce système, mais c’est encore là, jusqu’à preuve du contraire, qu’elle s’est exprimée le mieux depuis le début de la saison. Le PSG serait bien inspiré de prendre exemple sur le Borussia Dortmund, qui n’a rien changé à ses plans pour affronter le PSG, alors qu’il encaissait pourtant un certain nombre de buts, trop parfois en Bundesliga, avant de recevoir le Paris Saint-Germain et sa force de frappe offensive.

Résultat des courses, l’équipe qui ne s’est pas reniée est aussi celle qui s’est imposée. Thomas Tuchel avait justifié ce choix du 3-4-3 par l’absence de certains joueurs et la méforme d’autres éléments de son groupe. Avec les suspendus Marco Verratti et Thomas Meunier, l’entraîneur du PSG ne peut plus prendre le risque d’opter pour un système différent à deux jours du huitième de finale retour.

Le technicien allemand sait déjà qu’ils seront absents, l’anticipation du match qu’il disputera privé de ses deux joueurs n’est donc plus une option. Au milieu de terrain, l’absence de l’Italien pourrait inciter Tuchel à faire remonter Marquinhos d’un cran. Et à l’associer à un profil plus complémentaire, ce qui pourrait écarter de facto Idrissa Gueye, décevant à Dortmund, et Tanguy Kouassi, trop inexpérimenté pour un match de cet enjeu.

Sarabia plutôt qu'Icardi ?

Le profil de Leandro Paredes est tout indiqué, tant son volume de jeu et sa hargne ont fait défaut cette semaine. Dans le couloir droit de la défense parisienne, exit Meunier, Tuchel a déjà fait son choix, il est vrai dicté par les circonstances. Colin Dagba étant sur le flanc, et Marquinhos attendu au milieu, Thilo Kehrer (six fois titulaire en 2020, toutes compétitions confondues) constitue la seule option pour son entraîneur, qui doit lui permettre d’enchaîner. L’Allemand pourrait débuter ce dimanche soir.

En attaque, le retour du 4-4-2 pose la question du quatrième larron. Attendu dans le onze de départ mardi dernier, Pablo Sarabia (8 buts et 1 passe décisive en 2020) est le seul des prétendants à être entré en jeu. La dynamique est pour lui, d’autant qu’il apporte bien plus de stabilité à l’édifice parisien. Moins fiable qu’en fin d’année dernière, Mauro Icardi se verra sans doute offrir l’occasion de prouver que son efficacité ne s’est pas envolée.

Le buteur argentin est en balance avec Edinson Cavani, dont le joli but inscrit contre Lyon (4-2), qui plus est en sortie de banc, a forcément compté aux yeux de son entraîneur. El Matador a faim et ne s’avoue pas vaincu face à la concurrence. Cette émulation, si elle est savamment entretenue, doit permettre au PSG de se retrouver. Le temps des expérimentations est révolue à Paris désormais, place à la consolidation des acquis.

QM