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PSG: l'avocate d'Hakimi, visé par une enquête pour viol, rejette les accusations

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Alors que le joueur du PSG Achraf Hakimi est visé depuis le week-end passé par une enquête pour viol, son avocate a réagi auprès du Parisien. En balayant les accusations, et en assurant que l'international marocain est "serein".

L'affaire a forcément fait du bruit. Lundi soir, quelques heures avant qu'il ne fasse son apparition salle Pleyel, à Paris, pour la cérémonie The Best, plusieurs médias dont BFMTV annonçaient l'ouverture d'une enquête pour viol visant Achraf Hakimi, joueur du PSG.

Si l'international marocain (24 ans) n'a absolument pas commenté ce dossier en marge de la remise des trophées, son avocate prend la parole ce mardi, dans les colonnes du Parisien. En assurant que son client est innocent des faits reprochés. "Les accusations sont fausses, indique Fanny Colin. Il est serein et se tient à la disposition de la justice."

Le Paris Saint-Germain, pour sa part, se range aussi derrière son défenseur. "Le club est au soutien du joueur qui a fermement démenti les accusations et fait confiance à la justice, fait-il savoir au quotidien régional. Le PSG est une institution qui promeut le respect sur le terrain et en dehors."

Les faits présumés remontent au week-end dernier

Pour rappel, une jeune femme s’est rendue ce dimanche au commissariat de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) en déclarant avoir été violée par le latéral marocain. Si la victime présumée, âgée de 24 ans, n’a pas voulu porter plainte, le commissariat a ouvert une enquête, avant que le parquet de Nanterre ne récupère le dossier en raison du lieu de commission supposé des faits.

Le viol présumé aurait eu lieu samedi 25 février, à la veille du Classique entre l’OM et le PSG, pour lequel Hakimi était forfait. La jeune femme a expliqué avoir rencontré le joueur via le réseau social Instagram, le 16 janvier dernier. Les deux ont commencé à discuter, et c'est ce 25 février, dans la nuit, qu'elle s'est rendue au domicile du joueur à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), avec un VTC commandé par Hakimi.

La jeune femme indique que l'international marocain lui a embrassé la bouche et la poitrine sous les vêtements, alors qu'elle lui disait non. Elle ajoute qu'il a effectué une pénétration digitale pendant quelques secondes, alors même qu'elle avait refusé. Elle dit enfin l'avoir alors repoussé avec son pied, avant d'envoyer un SMS à une amie venue la chercher.

C.C.