PSG: "La construction est bien avancée": les indiscrétions de Jérôme Rothen sur le futur stade

Nasser Al-Khelaïfi l'a confirmé ce jeudi dans l'émission Rothen s'enflamme: il veut que le PSG évolue dans son propre stade, et non plus au Parc des Princes, qui ne peut pas accueillir une capacité aussi importante que les autres cadors européens. Une question de vie ou de mort pour le président parisien, même si le Parc reste "l"ADN du club" selon Jérôme Rothen.
"Au départ, je leur en voulais un peu. Faites tout pour garder le Parc des Princes. C'est quand même l'histoire du Paris Saint-Germain et partir du Parc, ce n'est pas mettre un trait sur l'ADN du club, mais c'est un frein pour les historiques du Paris Saint-Germain Mais s'il faut passer par là, parce que moi je comprends aussi les arguments... Par rapport à ce que dit le président Nasser Al-Khelaïfi, des gens disent que c'est faux, que c'est un menteur. Pourquoi serait-il venu dans l'émission nous raconter des bananes, des saucisses, et qu'il n'en pense pas moins. À mon avis aujourd'hui, il y a huit ou neuf chances sur dix pour que le PSG fasse son stade", a-t-il confié dans l'émission Rothen s'enflamme sur RMC ce vendredi.
Le temps est compté pour Paris
La construction d'une nouvelle enceinte serait donc vitale pour le PSG, dans l'optique d'avoir un stade avec une grande capacité, chose impossible à acquérir Porte d'Auteuil, même en effectuant des travaux au Parc des Princes. "Il y a une perte de 20 à 30.00 places. Faire un stade à l'extérieur de Paris, oui, il y a des terrains aujourd'hui, il y a des possibilités. Ils y croient dur comme fer parce qu'il y a beaucoup de réunions", a poursuivi l'ancien Parisien, qui a quelques billes concernant l'avancée du projet.
"Dans trois ou quatre ans, il faut que la construction soit bien avancée, mais il se laisse sept ans pour que le club ait un nouveau stade. Pour l'instant on est parti dans ce profil-là. Ça va se décanter, sauf qu'il se laisse sept ans pour avoir un nouveau stade avec une grande capacité. C'est clair, on me l'a encore confirmé aujourd'hui (vendredi)."
Jeudi, Nasser Al-Khelaïfi estimait que c'était la mairie de Paris et Anne Hidalgo qui poussaient le PSG à partir: "La ville ne nous laisse pas le choix", a rappelé le président parisien, qui "n'a pas de temps à perdre" face à la concurrence de plus en plus accrue en Europe. "On a besoin de construire le nouveau stade le plus vite pour être au niveau où on veut."