PSG : les pleins pouvoirs pour le Qatar

Ancien actionnaire principal du PSG, Colony Capital a cédé ce mardi les 30 derniers pourcents de ses parts aux Qataris. QSI et son président, Nasser Al-Khelaïfi, ont désormais la mainmise sur le club de la capitale.

Au PSG, la page Colony Capital s’est définitivement refermée ce mardi. L’ancien actionnaire principal qui détenait encore 30% des parts dans le capital du club parisien, les a vendues aux Qataris. La société Qatar Sports Investments (GSI) a désormais la mainmise absolue sur le PSG puisqu’elle possède la totalité du capital. La Mairie de Paris a été tenue au courant de cette transaction dès hier soir (lundi), preuve, une fois encore, de sa proximité avec les affaires du club.
Ce changement envisagé depuis plusieurs mois ne devrait pas bouleverser la vie du club.
Au niveau de l'organigramme, en tout cas, rien ne changera puisqu'aucun représentant de Colony Capital ne siégeait au Conseil d'administration du PSG. Le fonds d’investissement américain n'était pas associé à la stratégie de développement du club.

Une enveloppe de 100M€ pour les transferts ?

Par ailleurs, aucun changement n’est également prévu au sujet de la rénovation du Parc des Princes. « Ce sont deux dossier distincts, indique une source proche du désormais ancien actionnaire du club. Au sein de Colony, l'argent injecté dans le PSG et celui réservé à la rénovation du Parc ne proviennent d'ailleurs pas du même fonds. » Aux côtés de Vinci et du PSG, Colony est toujours en discussion avancée sur le projet de rénovation du Parc. Un accord est attendu d'ici au mois de juin.
Quoiqu’il en soit, les Qataris devraient se montrer toujours aussi offensifs cet été sur le marché des transferts. Une enveloppe d’une centaine de millions d’euros devrait être réservée au recrutement. « Ce sont des chiffres normaux pour un club de premier rang, a déclaré Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, dans la Gazzetta dello Sport. Nous préférons investir beaucoup et tout de suite. Pendant cinq ou six ans, nous dépenserons ces sommes. Puis, les investissements ralentiront. »