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PSG-Lyon : Paris, la spirale positive

Jérémy Ménez et Zlatan Ibrahimovic savourent

Jérémy Ménez et Zlatan Ibrahimovic savourent - -

Revenu dans le sillage de Lyon après un mois de novembre délicat, le PSG affronte l’OL dans le sommet du classement, ce dimanche (21h) au Parc des Princes. En pleine bourre, les Parisiens veulent frapper fort.

Les Parisiens sont en ordre de marche. Comme si le terrible mois de novembre était à ranger dans la catégorie des souvenirs. Cinq matches entre le 3 novembre et le 1er décembre pour un bilan parisien catastrophique de quatre points sur quinze possibles. Leader à cet instant du championnat, les Parisiens avaient glissé à la deuxième place, à cinq unités de Lyon avant la 17e journée. Depuis, les Rhodaniens se sont pris les pieds dans le tapis contre Nancy (1-1), revenant à portée de tir des hommes de Carlo Ancelotti, désormais pointés à trois longueurs de l’OL alors que se profile le sommet de la 18e journée.

Une prise de conscience collective relayée comme un symbole par Jérémy Ménez. « On s’est dit qu’on faisait les cons, glisse l’international. On faisait les cons pas parce qu’on avait 5 points d’avance, mais parce qu’on ne gagnait plus. Le jeu n’était pas là, ce n’était pas beau à voir. C’est surtout l’état d’esprit qui a changé. Tout le monde tire dans le même sens. » Un repas initié par Nicolas Douchez, un changement tactique opéré par Carlo Ancelotti, des comportements positifs… Et voilà ce PSG qui reprend des couleurs. D’abord une victoire de prestige contre Porto (2-1), puis deux claques infligées contre Evian (4-0) et à Valenciennes (0-4).

Ancelotti : « On a eu une mauvaise attitude »

Un temps pointé du doigt, Carlo Ancelotti savoure. Sans tomber dans l’emphase. « Avec le caractère, la personnalité et la confiance que les joueurs ont montrés, j’étais très, très content, avouait le technicien italien en conférence de presse de veille de match. Nous devons continuer à avoir la même identité et la même attitude. La différence dans ces derniers matches, c’était l’attitude. Il n’y a jamais eu de problème à l’entrainement. Tous les jours, les joueurs étaient professionnels. Mais quelque fois, sur le terrain, on a eu une mauvaise attitude, trop individuelle. Et les choses ont changé. »

Place désormais au choc du championnat. Pour ce rendez-vous, le staff parisien pourra compter sur l’ensemble de ses forces vives (moins Alex et Nene, désormais à classer du côté des blessés). Quant à Lyon, il se présentera au Parc des Princes sans Lacazette, Grenier, Gourcuff, Briand et Dabo et avec Reveillère, incertain. Une occasion de tuer le championnat ? Ancelotti temporise : « Pas tuer le championnat, non. C’est l’occasion de confirmer ce qu’on a fait ces derniers matchs. Je ne pense pas que ce soit important pour nous d’être en tête du championnat. » Pas dès cet hiver, en tout cas. Au mois de juin, ce sera une autre histoire.

Le titre de l'encadré ici

PSG-OL : Les Lyonnais prêts à en découdre|||

Avec deux victoires 4-0 lors de ses deux dernières sorties en Ligue 1, Paris a marqué les esprits et semble prêt à assumer son statut d’épouvantail du championnat. Mais Lyon, fort de sa position de leader, ne se laisse pas impressionner pour autant. « Si vraiment ils étaient imprenables, ils auraient gagné tous leurs matches, estime l’attaquant Alexandre Lacazette. C’est ce qui fait la beauté du sport aussi : voir que rien n’est prévu à l’avance. Ce qui est sûr, c’est que, quoi qu’il arrive, jusqu’à la dernière seconde, on essayera de les concurrencer. »

Michel Bastos estime même que ce choc intervient à point nommé,après la contreperformance nancéienne à Gerland (1-1) . « Après un match où on n’a pas réussi à faire ce qu’on voulait, ça tombe bien de jouer contre une grande équipe, assure le Brésilien. On a un bon match à jouer contre Paris. En plus, c’est un concurrent direct. Si on arrive à faire un bon résultat là-bas, pour bien finir cette première partie de championnat, c’est super. » De son côté, Rémi Garde n’en fait pas une montagne. Et encore moins une finale. « Sincèrement, c’est beaucoup trop tôt pour parler du titre, juge l’entraîneur de l’OL. A moins que vous ne parliez du titre de champion d’automne, éventuellement. Oui, on est à la lutte pour le titre de champion d’automne, mais pour le titre de fin de saison, je pense qu’il y a encore beaucoup d’autres prétendants. ». Même si le vainqueur – si vainqueur il devait y avoir –, quel qu’il soit, frappera, à n’en pas douter, un grand coup…

PTa avec LB