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PSG: Meunier explique comment YouTube a lancé sa carrière

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Dans un entretien à la RTBF, Thomas Meunier révèle comment YouTube lui a permis de signer professionnel à Bruges alors qu’il avait renoncé à son rêve et qu’il était postier puis ouvrier, pour finalement atterrir au Paris Saint-Germain.

Quand on parle de "joueur YouTube", on pense plus souvent à Robinho ou Ronaldinho que Thomas Meunier. Et pourtant... Sous contrat jusqu’en juin 2020 avec le Paris Saint-Germain, Thomas Meunier est désormais l’un des latéraux les plus courtisés d’Europe. Une situation impensable pour le Belge de 27 ans il y a quelques années. Sans YouTube, il ne se serait jamais frayé un chemin dans le monde professionnel et l’effectif de Bruges. "J’ai marqué quelques buts qui ont fait sensations sur YouTube, a-t-il raconté à la RTBF. C’est ça qui m’a lancé, c’est vraiment YouTube! Je dois mon transfert à YouTube."

Postier, ouvrier et joueur de D3 belge

Le destin de Thomas Meunier ne semblait pas le mener à Paris quand le Standard de Liège, à 15 ans, ne le conserve pas au centre de formation. "Ils m’ont dit ‘T’es nul’, se souvient-il avec le sourire. Ça n’a pas été si terrible. Mon père ne m’a plus adressé la parole pendant des mois, c’était son rêve de gosse qui tombait en ruine. De mon côté, j’ai vite compris que je n’étais pas fait pour le système de foot-études. J’avais besoin d’activités sociales, d’interactions (..) Les gens ne se rendent pas compte. Tu vois les mêmes personnes 24h/24 en classe, à l’entraînement, le week-end, à l’internat. Ce n’est pas une vie."

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"Le rêve est revenu assez brutalement"

Thomas Meunier doit alors repenser son futur. Sa mère le pousse à passer un test de détection (lors duquel il inscrit six buts) et il signe au Royal Excelior Virton, en troisième division belge. "Il n’y avait plus d’obligations, personne pour me casser les pieds", se souvient celui qui devient ensuite postier, puis ouvrier à l’usine de Saint-Gobain. But en coup du foulard, slaloms dans les défenses: numéro 9 dans le dos, l’attaquant brille avec Vitron. Et ses exploits sont relayés sur YouTube. Jusqu'au jour, où il reçoit un appel de Bruges, quinze fois champion national. "Le rêve est revenu assez brutalement", savoure-t-il.

Joseph Ruiz