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PSG-OM, c’est déjà parti !

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Anticipant la réduction du nombre de places destinés aux supporters marseillais soit revu à la baisse pour le déplacement de l’OM au Parc des Princes, José Anigo a taclé le PSG et lancé le « Clasico ».

Programmé le 7 novembre, le « Clasico » a déjà commencé. En coulisse, comme d’habitude. Vendredi, lors d’une réunion sur les mesures liées au hooliganisme, la Ligue de football professionnel a émis l’idée que le nombre de places destinées aux supporters marseillais soit revu à la baisse (entre 1000 et 1500 au lieu de 2000). Une hypothèse pas encore actée qui n’a pas plu à José Anigo.
Le directeur sportif olympien est monté au créneau pour défendre ses supporters et égratigner au passage le PSG. « Ce problème appartient au PSG et non à l'OM, a-t-il soufflé sur France Bleu Provence. Chaque année, c'est le même refrain. Ça commence à être fatiguant. Si le PSG a un problème, qu'il le règle. Nous, nos supporters sont exemplaires depuis le début de la saison. Il n'y a pas de raison qu'on les pénalise ou qu’on les punisse. C'est le président du PSG (Robin Leproux) qui a, lui, des problèmes avec ses supporters. Nous, on n'en a pas. On a un quota de places à avoir et il n'est pas question de le changer. »

« No comment » au PSG

Par la voix de son directeur de la communication, Bruno Skropeta, le club de la Capitale n’a pas souhaité commenter les déclarations du dirigeant marseillais afin de « ne pas rentrer dans ce jeu-là » (celui de la provocation, ndlr). Du côté des supporters marseillais, en revanche, la pilule a dû mal à passer. « Les problèmes du PSG ne nous concernent pas, affirme Michel Tonini, président des Yankees. Ce n’est pas de notre faute si Robin Leproux a décidé d’encadrer ses supporters de façon drastique. Nous n’avons pas à pâtir de ça. »
« C’est scandaleux mais c’est habituel, on prend toujours pour les autres, soupire Christian Cataldo président des Dodgers. La saison passée, on a refusé de monter sur Paris (pour protester contre les mesures de sécurité) et il y a pourtant eu un drame. » Le 28 février dernier, le « Clasico » avait en effet sombré dans la tragédie après le décès d’un supporter du PSG, battu à mort par d’autres supporters parisiens à l’extérieur du Parc des Princes.
Si les mesures prises par Robin Leproux pour lutter contre les problèmes de sécurité semblent porter leurs fruits, le choc historique du championnat vient rappeler que le défi est encore loin d’être gagné.