PSG-OM : pourquoi les penalties sont valables

En deux minutes, l’arbitre de la rencontre PSG-OM, M.Bastien, a fait basculer le match en sifflant deux penalties en faveur des Parisiens. Deux décisions justifiées selon le consultant arbitrage de RMC, Joël Quiniou.

Au terme d'un choc remporté par le PSG (2-1), M.Bastien aura donc offert son record de buts à Ibra. Et l’OM pourra ressasser un peu plus le sentiment d’être une victime répétée des coups de pieds de réparation. Les deux penalties accordés aux Parisiens en première période étaient-ils ainsi justifiés ? Oui, répond Joël Quiniou, consultant arbitrage pour RMC. "Il n’y a pas de problème sur la première faute (de Steve Mandanda), juge l’ancien arbitre international. C’est une sortie un peu hasardeuse. On ne peut même pas dire qu’Ibra joue bien le coup. Il y a une charge sur lui. Le carton jaune est d’ailleurs un carton jaune "orangé". Heureusement qu’Ibra ne va pas vers le but et va plutôt vers le coup de pied de coin. C’est ce qui a sauvé Mandanda de la sanction terrible, c’est-à-dire le carton rouge."

"Une attitude qui n’est pas parfaitement saine"

"Sur la main de Rolando, je ne vois pas le ballon arriver vers la main, poursuit Joël Quiniou. Malgré tout, il y a une attitude qui n’est pas parfaitement saine. Quand on lève le bras, inconsciemment, c’est peut-être aussi pour se dire "on ne se sait jamais, je peux enrayer l’action". On doit juger l’intentionnalité, c’est toujours difficile à débattre. Il n’y a pas scandale s’il ne siffle pas. L’arbitre prend ses responsabilités, il est à chaque fois bien placé. Il faut lui faire confiance. » Il n'y aura par contre pas grand monde pour contester le 3e penalty de la rencontre consécutif au tacle d'Aurier sur Barrada (55e). Ce même Barrada qui butera sur Trapp en voulant se faire justice lui même. Mais ça, c'est une autre histoire.

la rédaction