PSG : Pourquoi Serge Aurier est une recrue idéale

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Un joueur jeune mais expérimenté
A voir Serge Aurier évoluer sur les pelouses de Ligue 1 la saison dernière, avec Toulouse, difficile de se dire que le garçon n’a que 21 ans. Serein dans ses interventions défensives, efficace dans ses montées, le latéral droit ivoirien a démontré de la maturité sur le plan du jeu. Très précoce, avec des débuts en L1 à… 16 ans et 363 jours sous le maillot lensois, celui qui avait rejoint Toulouse à l’hiver 2011-2012 affiche déjà une belle expérience pour son jeune âge avec 104 matches dans l’élite hexagonale au compteur (et 16 en L2). Et le garçon ne se contente pas seulement de jouer. Il influe beaucoup sur les prestations de ses équipes : six buts et sept passes décisives à Toulouse l’an passé, deux autres passes décisives au Mondial avec la Côte d’Ivoire. Une activité incessante des deux côtés du terrain récompensée par ses pairs, qui l’ont élu arrière droit de l’équipe-type du dernier championnat. Pour la place de titulaire au PSG, Gregory van der Wiel a du souci à se faire. D’autant que Serge Aurier possède encore une marge de progression. Sky is the limit, comme ils disent.
Il a passé le test du très haut niveau international
Performer à Toulouse, sans grosse pression, c’est bien beau. Mais quid du très haut niveau international ? En l’absence de référence en Coupe d’Europe, il était jusque-là difficile de se faire une véritable idée du niveau de Serge Aurier dans le contexte le plus concurrentiel possible. La Coupe du monde a permis d’en apprendre plus. Titulaire avec la Côte d’Ivoire un an après ses débuts en sélection, le désormais ex-Toulousain a marqué les esprits au point de voir beaucoup de spécialistes en faire le meilleur arrière droit de la compétition. Une capacité à briller au plus haut niveau que le PSG espère bien le voir rééditer en Ligue des champions.
Paris et sa région, ça le connaît
Natif de Côte d’Ivoire, d’Ouragahio pour être précis, Serge Aurier – fils de Leon Gbizié, ancien international ivoirien des années 1970 et 80 – a vécu à Abidjan avant de rejoindre la région parisienne. Un cadre où le futur joueur du PSG va faire grandir ses qualités de footballeur avec une formation au club de Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Un cadre, surtout, que le garçon n’a pas oublié et qu’il adore retrouver. « Je suis un Parisien, lâchait-il cette semaine dans les colonnes de France Football. Je connais très bien Paris, ma famille y vit et j’y vais très souvent. » La preuve avec un tweet daté de 2012 qui ne laisse aucune place au doute et où l’on peut voir l’intéressé sur les Champs-Elysées avec ce message : « Ici, c’est Paris ». Son retour aux sources sera désormais permanent.
Formé en France, un statut très intéressant pour le PSG
Pour un club comme le PSG, où se multiplient les stars internationales, respecter les « quotas » imposés par l’UEFA n’est pas toujours aisé. Pour la Ligue des champions, les choses sont claires : 25 joueurs à inscrire dont 8 formés dans le pays du club. Des dispositions qui ont évolué à la baisse pour le PSG, sanctions du fair-play financier obligent : cette saison, le club de la capitale ne pourra aligner que 21 joueurs en C1 mais avec l’obligation d’en avoir seulement 5 formés en France. C’est le cas de Serge Aurier. Un excellent joueur qui permet de remplir des obligations auprès de l’UEFA : pour l’exercice à venir comme les suivants, le venue de l’Ivoirien rend service au PSG. Sur tous les plans.
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