PSG : qui est Gonçalo Guedes, l’invité surprise du mercato parisien ?

Pas du tout un inconnu pour Paris
A 20 ans, Gonçalo Guedes n’est pas du tout inconnu pour la direction du PSG. Et notamment depuis le 10 décembre 2013, lorsque Paris, étrillé à l’aller en phase de poules de la Youth League (1-4), s'est déplacé sur la pelouse du Benfica Lisbonne pour prendre sa revanche. Les Parisiens devront finalement se contenter du nul, arraché dans les ultimes minutes par Augustin… alors qu’un certain Gonçalo Guedes avait ouvert le score d’un retourné acrobatique dans la surface. Son but avait fait le tour de la Toile et son nom le tour des tablettes des plus grands noms européens. Dont ceux de sa victime du jour.
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Appelez-le "Monsieur Polyvalent"
Tout comme Julian Draxler – la comparaison n’est pas anodine, on y reviendra – celui qui compte à ce jour deux sélections avec le Portugal (9 en Espoirs) est capable d’évoluer sur tout le front de l’attaque (voire même plus bas, en 8). Aussi bien à gauche, qu’à droite (là où il a joué le plus dans sa carrière), comme dans l’axe, poste pour lequel il ne cache pas une certaine préférence, surtout lorsqu’il évolue juste derrière l’attaquant de pointe, en 9 et demi, comme ce fut le cas cette saison à Benfica (en remplacement de Jonas, blessé) ou dans les équipes de jeunes. Cela peut aussi expliquer la raison de ce transfert et le discours intéressé d’Unai Emery qui, en l’absence répétée sur blessure de Javier Pastore, n’a toujours pas trouvé le meneur de jeu idoine à son fétiche 4-2-3-1. Voire une doublure plus naturelle à Edinson Cavani.
Un Draxler bis
Pas au point de parler allemand quand même. Mais oui, Gonçalo Guedes, c’est un peu comme Draxler. Autrement dit ? Le jeune international portugais a un style de jeu très proche de celui du champion du monde allemand, à savoir épuré, direct, sans fioritures. Bref, s’il en est capable, il ne faudra pas compter sur lui pour aller amuser la galerie, mais plus pour jouer utile, simple et mettre en valeur ses partenaires. Capable de déborder donc, de passer, de centrer, de frapper et de forcer une décision. Angel Di Maria, ancien joueur du Benfica, pourrait vraiment commencer à se faire du souci si sa venue venait à se confirmer.
Le profil du gendre idéal
A priori, si Paris débourse 25 millions d’euros pour lui, le club de la capitale ne les aura pas perdus… en termes d’image. On s’explique : sauf incroyable retournement de situation ou séisme inattendu, ce n’est pas Gonçalo Guedes qui risque d’enflammer le vestiaire du PSG. L’intéressé, véritable chouchou du public benfiquiste, a une mentalité louable et exemplaire. Très famille et très proche de ses parents, il est considéré au Portugal comme un profil de gendre idéal. Forcément une donnée appréciée par les dirigeants parisiens, très à cheval sur l’image que leurs joueurs renvoient.
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Attention à son pied droit
C’est l’une de ses grosses qualités. Un pied droit à la frappe dévastatrice qui pourrait faire de gros dégâts en Ligue 1, en attendant mieux, donc en Ligue des champions, qu’il ne pourra disputer que la saison prochaine avec son nouveau club. Un pied droit qu’il faudra rendre plus régulier, Gonçalo Guedes n’étant pas un serial buteur, avec 7 buts (2 en Liga Nos, 2 en Ligue des champions, 1 en Coupe du Portugal, 2 en Coupe de la Ligue) toutes compétitions confondues en 27 matchs cette saison. Mais l’intéressé sait aussi régaler, comme le témoigne ses 7 passes décisives.
Pas un bleu au haut niveau
Gonçalo Guedes, symbole comme Renato Sanches, André Gomes, Victor Lindelöf ou encore Jan Oblak, a déjà livré 70 matchs avec le Benfica Lisbonne. Surtout, à la maison, il a déjà quelques trophées à exhiber : deux titres de champion du Portugal (2015, 2016), deux Coupes de la Ligue (2015, 2016) et une Supercoupe du Portugal (2016). Le joueur, qui fait partie de l’écurie Gestifute de Jorge Mendes, ne risque donc pas d’être dépaysé dans son futur nouvel environnement.