Quand le PSG agace ses supporters...

Adepte des séances à huis clos, Carlo Ancelotti n’ouvre pratiquement jamais les entrainements au public et à la presse depuis son arrivée à Paris. Un regret pour les supporters qui continuent à se déplacer au Camp des Loges.

Ils étaient une vingtaine, amassés derrière les grilles du Camp des Loges. Mercredi oblige, petits et grands ont tenté d’apercevoir les gris-gris de leurs idoles du PSG. En vain. Depuis l’arrivée d’Ancelotti dans la capitale le 30 décembre dernier, le rideau est baissé sur les séances parisiennes. « Le dernier entrainement ouvert au public, ça doit dater de 2-3 mois facile, témoigne Frédéric, un habitué. On le prend avec fatalité parce qu’on n’a pas le choix. Mais ça agace parce qu’en tant que supporter, on a envie de voir nos joueurs, de voir qui est en forme. »

En prenant les manettes de l’équipe, Ancelotti avait pourtant prévenu. L’Italien, adepte du huis clos lors de son passage à Chelsea (2009-2011), est resté fidèle à ses principes. N’en déplaise aux fans dont la quête se réduit désormais à glaner un autographe ou une photo. « Je comprends le huis clos pour ne pas qu’on voit les schémas tactiques, glisse une supportrice. Mais par exemple, ils pourraient être ouverts au public en début de semaine. Les joueurs viennent quand même nous voir, ils font l’effort et ça reste sympa. »

Gameiro ne s'est pas éternisé

Lors de cette séance débutée à 11 heures, les joueurs ont enchainé un léger échauffement suivi d’exercices physique avant de terminer par une opposition. Kévin Gameiro, qui fêtait ses 25 ans ce mercredi, est pourtant apparu tendu à la sortie de l’entrainement. Premier à quitter le vestiaire, l’ancien Lorientais s’est directement dirigé vers sa voiture. Sans même signer quelques autographes. Un comportement qui tranchait singulièrement avec le reste de l’effectif.

Quasiment tous les autres joueurs sont allés à la rencontre des supporters, à l’image d’un Siaka Tiéné, disponible et souriant qui prendra même le temps de glisser deux mots aux journalistes présents : « C’est là qu’on voit que ce challenge est très important pour le PSG. Il reste deux matches, il faut les gagner, à commencer par celui de Rennes dimanche (21). » Quarante-huit heures plus tôt, vendredi, le PSG ouvrira ses portes. Pour une rare et capitale séance d’entraînement dont les supporters devront profiter.

Sylvain Reignault avec Samuel Ollivier