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Rennes est en panne

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Rennes ne gagne plus. A l’image de ses attaquants, le club breton est en panne d’efficacité au point de voir s’éloigner la Ligue des Champions.

Une baisse de régime. Un bon vieux « trou », voici ce que redoutait Guy Lacombe. Ce dernier était même prêt « à toucher du bois » pour préserver ses troupes d’une situation qu’elles n’arriveraient pas forcément à bien gérer. Peine perdue. Rennes n’avance plus depuis trois journées en championnat. Visiblement, la défaite à Lille (1-0) le 18 janvier n’a pas fait qu’enterrer une jolie série de dix-huit matches sans défaite. Elle a surtout mis en exergue la faiblesse rennaise à l’extérieur (deux victoires seulement cette saison) et les manques actuels du groupe breton. « Le football, ça se joue à onze de manière solidaire. On n’a pas retrouvé les vertus qui étaient les nôtres », a concédé un Guy Lacombe agacé après la défaite face au Havre (0-1).

Lacombe : « Il faut redescendre sur terre »

Le technicien rennais reproche notamment à son groupe de s’être laissé griser par les louanges tombées en cascade ces dernières semaines. « Il faut redescendre sur terre. » Et retrouver le chemin des filets. Avec zéro but marqué lors de ses trois derniers matches de championnat, Rennes a surtout perdu tout réalisme dans la surface de vérité. Pagis ? Il n’a plus marqué en L1 depuis son doublé face à Saint-Etienne (13e journée). Briand ? Il marque le pas, de même que Sow, perturbé par sa suspension de deux matches après son vilain geste sur Debuchy. Quant à Asamoah Gyan, l’un des recours sur lesquels Lacombe souhaite s’appuyer, il s’est blessé à la cheville gauche. Bref, depuis cette satanée défaite à Lille, c’est tout le circuit offensif rennais qui marque le pas. La machine est grippée. Bruno Cheyrou : « Si l'on veut avoir des ambitions, il va falloir reprendre des points assez vite. » Condition sine qua non en effet pour des Bretons désormais à quatre points du premier strapontin pour la C1, un siège qu’ils occupaient encore il y a moins d’un mois. C’était encore le temps de l’invincibilité…

La rédaction