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Riolo : "L’OM trébuche à Lorient..."

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Retour sur le début de la J16 de Ligue 1…

L’OM était donc en visite dans son club « filiale ». Curieux cette impression autour des matches de semaine. C’est comme si ça n’était pas des vrais matches. Ça sent toujours le piège pour les gros.

La première période est néanmoins plutôt intéressante. Sans être au top, l’OM se crée les meilleures occasions. Lorient, plus aussi moribond qu’il y a quelques semaines, répond bien. On voit même, par instants, une équipe qui ressemble à l’ancien Lorient, celui de Gourcuff. Marseille récite ses gammes, mais ça semble manquer de jus. Il faut une belle frappe de loin de Payet pour débloquer le match. Peu après, sur péno, Lorient égalise. 1/1 à la pause. L’idée que l’OM peut ne pas gagner fait son chemin.

Toujours haut sur le terrain, affichant toujours l’envie de s’imposer, l’OM domine plus nettement en seconde période. Lorient résiste et tente de placer des contres. Même sans mettre vraiment le feu, Marseille est au-dessus. Bielsa met Gignac à droite et Batshuayi en 9. Les 2 se créent des énormes occasions sauvées sur leur ligne par les Merlus. Le rythme est tout de même lent. L’OM manque de tranchant et ça sent toujours le match dominé avec points perdus. Le jeu passe toujours par Payet, c’est lui qui organise et donne les bons ballons. Mais autour de lui, c’est moins bien. Thauvin est notamment peu présent.

Notons que Gignac moins axial et Batshtuayi en 9, c’est pas mal du tout.

Lorient ne fait plus que s’accrocher au match nul, mais ça tient. A l’arrache, mais ça tient. La sensation d’un match dominé pour rien se confirme. L’OM devait très certainement gagner cette rencontre, mais a perdu 2 points. Dominer, avoir des occasions et ne pas gagner, l’OM n’a pas eu l’habitude de ça cette année. Pas l’habitude du match galère qui forcément existe dans une saison. Demain, Paris peut passer devant…

La suite de la soirée, c’était Monaco. Monaco et son ennui. C’est dur, très dur de suivre ce club, d’y croire. D’ailleurs, on ne sait même pas à quoi il faut croire. Monaco, ça peut être bien à l’extérieur chez un gros, mais sinon…

Dans ce match, les faits de jeu ont apporté un peu d’animation. Le carton rouge, l’ASM à 10 peut-être battu. Le suspense. Non, rien du tout. A 11 ou 10, ça ne change rien pour Lens. Lens ne sait pas faire le jeu, le nombre de joueurs en face ne change guère la problématique. Mais j’ai du mal à critiquer Lens. Voir la tête de Martel me fait de la peine pour tous les supporters lensois. Ça sent la déprime. Monaco, c’est la dep’ aussi, mais celle du riche. L’ASM joue mal, essaye, mais ça ne donne rien. Grâce à un péno, ça fait 1/0. Un score sauvé par Subasic qui repousse un péno de Valdivia, qui manque en prime une reprise but vide devant lui. Le moment fort du match niveau émotion. On regarde même plus quand Ferreira Carrasco nous colle un super but. Voilà, on termine au moins sur un truc positif.

Daniel Riolo Journaliste RMC Sport