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Rothen : « Le PSG montre une belle image de la France »

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A la veille de recevoir le PSG (17h), Jérôme Rothen, qui retrouve une seconde jeunesse à Bastia, évoque l’amour corse pour le ballon rond ainsi que paris, son ancien club, qui, même profondément remanié, reste un peu le sien.

Etes-vous agréablement surpris par la ferveur suscitée par le foot en Corse, et plus particulièrement à Bastia ?

L’amour fait partie du football. Il faut aimer le foot, il faut aimer le club qui nous paye. Puis, il y a des ferveurs populaires qui sont plus fortes dans certaines villes. Ici, ça en fait partie. C’est vraiment le genre de club qui ressemble aux gros clubs au niveau de la ferveur populaire. Les gens sont vraiment derrière. Il y a peu de club, qui peuvent avoir ça, Bastia en fait partie donc à nous de jouer avec ça, d’assumer. C’est toujours passionnant de jouer dans un club où il y a autant d’attente.

Ce samedi, vous attendez-vous à souffrir face à la grosse armada parisienne ?

Le mot d’ordre, c’est : « Il n’y a pas d’amis sur le terrain ». Il faut essayer de réaliser l’exploit. Après, c’est vrai que depuis 15 jours-3 semaines, on aligne les mauvais résultats et Paris est sur une autre pente. Là, il y a plus de méfiance. Il nous faudra beaucoup de courage parce que je pense qu’on va souffrir sur ce match-là. Mais il faut avant tout se faire plaisir et se rappeler que le Sporting est monté vite depuis deux ans. Deux ans, ce n’est pas loin, on était en National. Donc demain, ce sera un beau match de gala, et j’espère qu’on montrera une belle image du Sporting.

Même profondément remanié, le PSG vous appartient-il encore un peu ?

Bien sûr, ça restera le mien, tout le temps. Je crois que quand tu es né à Paris, que tu supportes ce club depuis que tu es gamin, que tu as la chance d’y jouer 6 ans - ça reste un club à part pour moi. Donc forcément, il y a beaucoup de souvenirs.

Que vous inspire le début de saison du PSG et ses ambitions élevées ?

Il y a vraiment une osmose qui s’est créée entre les joueurs et le Parc, parce que le Parc reste unique. Je suis content pour les joueurs qui vivent ça en ce moment parce que le club a eu pas mal de difficultés ces dernières années. Puis, personnellement, ça me fait énormément plaisir de les voir à ce niveau-là, ils montrent une belle image de la France, une belle image de Paris.

Dernière question piège : préférez-vous Furiani ou le Parc ?

En ce moment, je préfère le stade Furiani. Après, il y a beaucoup de beaux stades en Europe et en France. Mais le Parc reste unique, c’est unanime. Ce n’est pas que Jérôme Rothen qui le dit, c’est unanime en France. C’est là que l’enceinte prend le plus d’ambiance possible et c’est vrai que quand le Parc pousse, il faut être solide. Mais ici, pour trois fois moins de supporters et de spectateurs, ça fait beaucoup de bruit. Des fois, tu as l’impression qu’il y a 50.000 personnes au stade et samedi, ça va être une belle fête. J’espère qu’on va leur donner la possibilité de s’enflammer un peu.